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Les hommes parlent entre
eux parce qu'ils sont intelligents. Les animaux sont moins intelligents,
cependant, certains d'entre eux arrivent à se faire comprendre rien qu'en
poussant des cris d'une façon plaintive ou joyeuse : il ne leur manque...
que la parole!
Les animaux supérieurs ont un larynx qui leur permet d'émettre des sons. Ils peuvent, par leurs cris ou leurs chants, signaler à leurs congénères la présence d'un danger, la découverte d'une proie ou exprimer l'appel du couple. Mais aucun ne peut élaborer un langage par lequel s'exprime les idées. Seul l'homme est doté d'un cerveau contenant un nombre de neurones suffisant pour créer un langage articulé, par lequel s'épanouit l'intelligence humaine. |
Nous mettons
notre main en cornet sur notre oreille pour mieux entendre. Les animaux
n'ont pas de mains, mais ils peuvent remuer leurs oreilles et les orienter
vers les bruits qui les entourent afin de savoir d'où viennent ces bruits
et se tenir sur leurs gardes.
Le pavillon de l'oreille de nombreux animaux est très mobile. Lorsque l'animal entend un bruit, il oriente ce pavillon, véritable collecteur de sons, dans la direction d'où vient le bruit. Il est important, pour cet animal, d'identifier ce bruit pour se préparer à fuir, éventuellement, ou à bondir sur une proie. |
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L'animal sauvage doit
trouver sa nourriture, c'est pourquoi l'oiseau mange des insectes, le renard
chasse le lapin, le lion dévore la gazelle. Ce n'est pas de la méchanceté
car beaucoup d'animaux sauvages apprivoisés et bien nourris sont très doux
avec leur maître.
Les animaux ne sont pas méchants par nature. En liberté, ils doivent lutter pour survivre. Lorsque l'animal se sent menacé, il se défend avec les armes dont il est pourvu, crocs, griffes, dard, venin, etc..., à l'occasion contre l'homme. La nourriture se conquiert, souvent, par des moyens violents, pas plus, tout compte fait, que ceux que l'homme emploie en tuant les animaux pour se nourrir de leur chair. Le chien attaché à sa niche n'est pas méchant; il garde la maison qui lui est confiée. |
Beaucoup
de bêtes meurent de froid l'hiver. Certaines bêtes sauvages cependant s'endorment
dans de profondes cachettes, bien abritées du froid, où elles vivent au
ralenti en attendant le retour du printemps. Le manteau de fourrure de certaines
s'épaissit en hiver, pour être plus chaud.
Beaucoup d'animaux à sang froid s'adaptent mal au froid, et meurent après avoir pondu leurs ufs dans un abri sûr. Certaines hibernent, soit dans la vase, soit dans une cavité du sol, soit enfermés dans un cocon, et mènent alors une vie très ralentie. Il en est de même pour un certain nombre d'animaux à sang chaud, qui accumulent des réserves de graisse dans leurs cellules. Quant aux animaux à fourrure, leurs toisons épaississent en hiver ; c'est pourquoi les pelages d'hiver sont les plus recherchés par les fourreurs. |
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Certains animaux meurent
quand vient le froid, et seuls leurs ufs résistent jusqu'aux premiers
beaux jours. D'autres se cachent, pour s'abriter, et passent l'hiver endormis
dans leur gîte. D'autres enfin, comme l'hirondelle, quittent nos régions
à l'automne et ne reviennent qu'au printemps.
Beaucoup d'animaux hibernent pendant l'hiver, c'est à dire qu'ils mènent une vie ralentie. Ainsi les grenouilles s'enterrent dans la vase, les serpents se cachent sous les pierres. L'ours, la marmotte, engraissent avant le sommeil hivernal. Certains oiseaux et certains papillons émigrent vers des régions chaudes. Beaucoup d'animaux à sang froid meurent, les ufs seuls pouvant résister au froid, comme c'est le cas pour les fourmis, les bourdons. |
Le spectacle
des exercices difficiles exécutés par des animaux plaît beaucoup aux enfants,
mais les animaux ne le font pas naturellement. Le dressage demande beaucoup
de répétitions, de patience, de douceur et aussi de sang-froid et de courage
quand il s'agit des fauves.
Le dressage savant est un art par lequel le dompteur présente un spectacle original, par le fait que les animaux imitent les gestes des hommes. L'animal, chez lequel on a créé et entretenu des automatismes, par une patiente éducation, se comporte d'une manière inhabituelle, tour à tour obéissant ou facétieux, comme s'il avait acquis de l'intelligence. De plus, certains numéros ont une réelle valeur esthétique, comme les exercices de haute école. Le risque encouru par le dompteur de bêtes féroces entre aussi dans le succès de ces exhibitions. |
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Puisque des animaux vivent
dans des pays très froids protégés seulement par leur fourrure, c'est que
celle-ci est très chaude. Aussi est venue l'idée d'en faire des manteaux
douillets pour l'hiver. Ils sont parfois très chers mais beaucoup de femmes
les achètent par coquetterie.
La peau de bête a vraisemblablement été le premier vêtement de l'homme, dès la préhistoire, le protégeant des rigueurs du climat. La fourrure permet d'emprisonner, entre le corps et le vêtement, une gaine d'air chaud, qui limite au maximum les échanges thermiques entre l'air extérieur et le corps humain. Dans le monde grec, le commerce de la fourrure a été florissant, la beauté de la matière s'ajoutant à ses qualités d'isolant et permettant de donner un caractère de raffinement et de luxe au vêtement. |
Les hommes
sont, avant tout, des carnivores, mais ils aiment aussi les fruits et les
légumes qu'ils ont appris à cultiver. Et après avoir longtemps chassé les
animaux sauvages, ils ont appris à élever des animaux, pour se nourrir.
L'organisme a besoin d'aliments azotés, pour réparer l'usure des tissus ou assurer leur croissance, et d'aliments énergétiques, les lipides, pour lutter contre le froid. Ces aliments se trouvent dans les végétaux, mais aussi dans la chair et les graisses des animaux. On peut vivre en se nourrissant uniquement de végétaux. Mais les protides animales sont plus complètes que les protides végétales, et une alimentation équilibrée comprend légumes, fruits, viande et poisson. |
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Chaque année, on interdit
aux chasseurs, pendant quelques semaines, de traquer le gibier. Cela permet
aux petits lièvres, et aux petits perdreaux, de grandir, sinon leurs espèces
disparaîtraient. On ferme également la pêche pour protéger les petits poissons.
Depuis 1941, le ministère de l'agriculture fixe, par régions, les dates entre lesquelles on peut chasser. Dans l'Ancien Régime, le privilège seigneurial qui interdisait la destruction du gibier, même nuisible, provoqua des troubles dans la paysannerie, les récoltes étant dévastées par un gibier trop abondant. L'augmentation de la surface des terres cultivées a rendu le gibier assez rare pour que les lois protègent la reproduction des animaux. La chasse abusive de certains animaux a menacé la survie des espèces. |
Le chat ronronne
chaque fois qu'il est content. Quand on le caresse, quand il retrouve son
maître, lorsqu'il va avoir son repas ou encore lorsqu'il a bien chaud au
coin du feu.
Le chat fait vibrer ses cordes vocales, de telle sorte que le son produit est caractéristique d'un état de bien-être et de bonheur pour l'animal. De même, sa colère, son besoin de nourriture s'expriment par d'autres bruits tout aussi significatifs. |
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De même que nous nous
servons de nos doigts pour toucher, le chat se sert de ses moustaches pour
sentir les objets, le chaud, le froid, etc... C'est pour cela qu'il ne faut
jamais les lui couper. Il n'aurait plus la possibilité de sentir, de toucher
les objets environnants.
La moustache du chat est un organe tactile. Les poils qui la composent sont sensibles au toucher et le renseignent, surtout la nuit, sur les objets qu'il rencontre. C'est un peu la canne de l'aveugle qui le prévient à distance de la présence d'un obstacle. |
Quand ils
sont frottés vigoureusement les poils du chat se chargent d'électricité.
Quand on le caresse ses poils se hérissent légèrement et font entendre un
léger crépitement.
A l'état de repos, la fourrure du chat est en équilibre électrique. Si on frotte une peau de chat, si on caresse l'animal, cet équilibre est rompu car il y a arrachement d'électrons, corpuscules très petits, constituants des atomes. Ces électrons se déplacent. On constate l'électrisation, accompagnée de petits crépitements, et même de picotements légers que la peau ressent très facilement. |
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Les chats sont souvent
méfiants. Bêtes et gens ne les approchent pas facilement s'ils ne leur sont
pas familiers. Quand un chien s'avance vers eux, ils se ramassent sur leurs
quatre pattes réunies, les poils dressés sur leur arrondi, ils pensent sans
doute qu'ainsi ils paraissent plus gros donc plus dangereux.
Chien et chat ne sont pas obligatoirement frères ennemis. Il est toujours attendrissant de voir vivre côte à côte, dans une ferme, par exemple, les chiens et les chats. Partout où ces animaux sont élevés ensemble dès leur plus jeune âge, la cohabitation est facile. Il arrive souvent qu'un chat ait eu peur des aboiements d'un chien inconnu ou que des escarmouches aient eu lieu entre eux. Aussi la vue d'un chien crée chez le chat un réflexe conditionné de défense et il fait "le gros dos". |
Un chat qui
a été brûlé par de l'eau bouillante se méfie de l'eau, même froide. Quand
une personne a subi un désagrément elle devient méfiante comme le chat.
Primitivement, il s'agissait d'un chien échaudé par de l'eau chaude jetée d'une fenêtre et qui craignait ensuite de sortir lorsqu'il pleuvait. Le proverbe a transposé l'histoire sur un chat. Mais c'est de l'homme dont il s'agit. L'être humain garde le souvenir d'une expérience désagréable qu'il a connue et il en tire des conclusions de prudence. |
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Un chat d'une certaine
couleur ne se distingue pas la nuit, d'un chat d'une autre couleur puisque
l'absence de lumière donne une teinte uniformément grise à leur pelage.
On ne pourra pas accuser ce chat plutôt qu'un autre d'avoir commis un larcin.
Sous une faible intensité lumineuse, tous les objets paraissent d'une couleur uniforme, aussi ne peut-on identifier le chat qui a commis un méfait. Quand des personnes malhonnêtes commettent une mauvaise action dans des circonstances assez obscures pour qu'on ne puisse pas les soupçonner, elles bénéficient du même doute que le chat aperçu la nuit. |
L'il
du chat n'est pas fait comme celui de l'homme. Sa pupille, par où entre
la lumière, peut s'ouvrir bien plus grande que celle des hommes et lui permettre
de voir clair la nuit. Dans le jour, la pupille du chat se réduit à une
très petite fente.
L'il humain normal est capable de voir les objets sous une faible intensité lumineuse, par adaptation de la rétine, dont les éléments périphériques sont favorables à la vision dans l'obscurité. Chez le chat, le seuil lumineux est encore plus bas que chez l'homme et justifie la réputation qu'a l'animal de "voir la nuit", ses yeux étant aptes à capter les moindres rayons lumineux. |
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Un bon chat est un chat
rusé et expérimenté, qui sait d'instinct où et comment attaquer. Le rat,
ayant affaire à un tel chat apprendra à parer les attaques, saura reconnaître
les habitudes du chat. De ce fait "l'élève sera l'égal du maître"
et deviendra un bon rat.
Une attaque vigoureuse et bien conduite entraîne une riposte efficace et bien dirigée. L'habitude de ces ripostes fortifie l'aptitude de défense et, dans les affaires et les procès, celui qui est attaqué devient aussi rusé que son adversaire. On dit aussi : "A malin, malin et demi". |
Les souris
se méfient du chat et restent cachées dans leur trou. Dès qu'il est parti
elles trottinent dans tous les coins pour aller à leurs affaires. De même
les écoliers turbulents créent du désordre quand le maître s'absente mais
les bons élèves continuent leur travail.
Comme les animaux, les hommes délivrés d'un tyran ou d'une autorité exagérée, expriment leur plaisir, leur soulagement, par de l'exubérance, mais aussi par des excès qui peuvent être coupables. |
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Les souris sont extrêmement
souples et leurs articulations sont si flexibles qu'elles peuvent s'étirer
suffisamment pour se glisser comme un serpent. D'ailleurs les souris sont
si menues qu'il ne leur faut pas beaucoup de place!
La souris est très petite, et son corps d'une grande élasticité. Le diamètre de son crâne ne dépasse guère deux centimètres. Le museau pointu s'engage facilement dans un petit orifice; le tête une fois passée, le reste du corps suit sans grande difficulté, les articulations du squelette étant très souples. |
Elles ont
au bout de leurs pattes de petites griffes très fines et très résistantes.
Comme les parois sont rarement lisses les souris savent profiter de la moindre
aspérité pour s'agripper et réussir à grimper où elles veulent.
La paume de la main et la plante des pieds de la souris possèdent de petites saillies, les callosités plantaires ou pelotes adhésives. Le jeu des griffes et de ces protubérances permet à l'animal de trouver un point d'appui efficace à l'occasion des creux et des reliefs qui parsèment les murs même si ces aspérités ne sont pas frappantes pour notre il. L'animal ne peut grimper sur une surface parfaitement lisse. |
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Notre corps est chaud
et nous souffrons quand l'air se refroidit. Le corps des poissons est à
peu près à la même température que l'eau c'est pourquoi les poissons sont
aussi à l'aise dans l'eau froide que nous le sommes dans un bain tiède.
Les poissons sont des animaux à température variable, c'est à dire en équilibre avec celle des eaux dans lesquelles ils vivent. Ainsi, la truite, la loche supportent les eaux froides des torrents, tandis que les carpes, les perches, les goujons demandent les eaux les plus chaudes des cours d'eau et des lacs de faible altitude. En hiver, un certain nombre de poissons hibernent dans les fonds herbeux, ou meurent si leur température interne ne peut s'abaisser suffisamment. |
C'est sa
façon à lui de respirer. En ouvrant la bouche, il fait entrer de l'eau qui
ressort de chaque côté de sa tête par une fente cachée sous un petit volet
que l'on voit battre sans cesse. Le poisson absorbe ainsi l'oxygène contenu
dans l'eau.
Le poisson ne peut respirer que si un courant d'eau, sans cesse renouvelé, baigne les branchies. Cette circulation se fait de la bouche vers les opercules qui s'abaissent et se soulèvent régulièrement. L'orifice buccal sert aussi au poisson, à saisir sa nourriture, vers, insectes, larves et débris végétaux portés par l'eau. La bouche de l'animal est donc toujours en mouvement. |
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Les poissons se reposent
au fond des rivières ou des aquariums. On ne se rend pas compte s'ils dorment
vraiment car, n'ayant pas de paupières, ils dorment les yeux ouverts.
Les poissons ont des yeux sans paupières. Ils dorment à leur manière, immobiles dans les fonds vaseux ou les herbes aquatiques.
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Les poissons
ont une bouche très grande par rapport à leur corps, et la carpe qui est
un très gros poisson ouvre une bouche immense pour avaler sa nourriture.
Il ni gracieux ni poli de bâiller comme une carpe.
Les carpes, comme tous les poissons, ont la bouche constamment ouverte, puisque la respiration et l'absorption des nourritures se font par le courant d'eau qui passe par la bouche largement ouverte. D'où l'idée de comparer celui qui bâille sans retenue à une carpe. |
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Comme les moules et les
coques, les huîtres sont des coquillages qui viennent de la mer. Les huîtres
grandissent accrochées aux rochers. Mais les hommes élèvent aussi les huîtres
dans des parcs marins pour les livrer au commerce.
Les huîtres vivent dans la mer, fixées par bancs sur les rochers ou sur des pieux enfoncés dans l'eau par les ostréiculteurs. Un couple de ces mollusques pond des centaines de milliers uf, qui donnent naissance à des larves, lesquelles deviendront des huîtres adultes. Un grand nombre d'ufs sont détruits, beaucoup de larves meurent; mais, dans les parcs à huîtres, toutes les précautions sont prises pour que, chaque année, la récolte soit très abondante. |
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Dans l'eau de mer, sur
le fond, le petit crabe curieux se promène. Affamé, il pénètre parfois entre
les deux valves d'une moule et le voilà prisonnier! La moule, lentement,
le digère, à moins qu'un pêcheur ne la prenne, interrompant la digestion.
Il arrive qu'un crabe en quête de nourriture se loge dans une moule. Mais il est plus fréquent d'observer un crustacé curieux, le pagure ou bernard l'ermite, qui vit en parasite dans la coquille d'autres mollusques dont il n'hésite pas à vider le contenu. Il possède un abdomen mou et dissymétrique qui se visse littéralement dans les coquilles spiralées comme celle du buccin. Il se développe et change d'hôtel quand la coquille est devenue trop petite. |
Le cheval
marche au pas, mais, pour aller vite, il galope. La grenouille qui marche
avance très lentement. Pour aller vite, en cas de danger, elle procède par
bonds, grâce à ses longues pattes arrière et à ses muscles puissants.
La grenouille peut nager grâce à la palmure de ses pattes postérieures. Sur la terre, elle progresse par bonds, car ces mêmes pattes sont adaptées au saut. La cuisse est fortement musclée; cuisse, jambe et pied, au repos, sont repliés en Z et peuvent se détendre comme un ressort, projetant brusquement l'animal vers l'avant. |
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L'escargot voit grâce
à des yeux qui sont situés à l'extrémité de ses deux grandes cornes mobiles.
Quand il se cogne ou qu'il y a du danger il rentre ses cornes pour protéger
ses yeux.
La partie avant du corps de l'animal, la tête, porte deux long tentacules oculaires, terminés chacun par une partie renflée. C'est dans cette partie extrême que se loge un il simple, ou tache pigmentaire, qui permet à l'animal de voir. |
Cette trace
brillante c'est la traînée du liquide visqueux qui sort du corps de l'escargot
pour faciliter le glissement de l'animal sur le sol ou sur les plantes.
L'escargot rampe. Cette reptation est favorisée par la sécrétion permanente d'un mucus, produit par des glandes, logées dans le pied, et qui donne cette traînée brillante que l'on voit après le passage de l'animal. Ce liquide visqueux permet à l'escargot une solide adhérence sur des parois verticales ou d'une inclinaison quelconque. |
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La tortue ne porte pas
sa carapace sur son dos, mais elle passe sa vie à l'intérieur. Par des fenêtres,
elle ne peut que sortir sa tête, sa queue et es quatre pattes qu'elle rentre
en cas de danger.
La peau de la tortue est épaissie et ornée d'écailles qui deviennent de véritables plaques dures pour former une cavité dans laquelle se logent les viscères de l'animal. Cette carapace résistante constitue un refuge en cas de danger, un moyen de défense par inertie dans la vaste lutte pour la vie. Si l'escargot porte sa maison sur son dos, la tortue, elle, vit à l'intérieur d sa carapace qui grandit avec le corps de l'animal. |
La corne
du sabot du cheval s'use très vite s'il marche ou court sur un sol dur.
Si le sabot n'était pas protégé par le fer, le pied du cheval serait bientôt
blessé et endolori et le cheval ne pourrait plus marcher.
Le cheval marche sur l'extrémité d'un doigt unique, protégé par un sabot qui est un ongle corné en forme d'étui. Dans l'Antiquité, les chevaux n'étaient pas ferrés, et la corne s'usant vite, l'aptitude au travail de ces animaux était limitée. Vers le Xe siècle, en occident, on pose aux chevaux des cavaliers, des ferrures dont les clous s'enfoncent dans la partie morte du sabot. Cet usage se généralise, et le rendement du travail en est accru. |
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Certains objets sont
considérés comme des porte-bonheur: le fer à cheval, le trèfle à quatre
feuilles, un médaillon portant le nombre 13. On ne sait pas trop pourquoi
et cela n'est pas sérieux. C'est une superstition.
Il semble que cette superstition soit née en Lorraine, et se soit propagée dans toute la France. La découverte d'un fer à cheval est d'un heureux présage. Les cartes de souhaits s'ornent volontiers, comme symbole de chance et de bonheur, d'un fer à cheval. |
Le chien
tire la langue lorsqu'il a chaud et en particulier lorsqu'il a couru. C'est
sa façon de transpirer et de se rafraîchir grâce à l'évaporation de sa salive.
Le chien tire la langue lorsqu'il a couru, lorsqu'il a chaud ou quand il voit arriver sa pâtée. C'est, dans ce dernier cas un mouvement réflexe, élaboré au niveau du cerveau, et traduisant une réaction devant une excitation quelconque.
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Le gibier laisse sur
le sol une odeur à peine perceptible, mais le chien de chasse a un odorat
tellement développé qu'en flairant la terre il suit la trace du gibier et
guide son maître jusqu'à l'endroit où se cache l'animal.
Le chien de chasse a un sens olfactif très délié. Il peut reconnaître l'odeur laissée sur le sol par le lièvre ou le cerf par exemple, ce qui lui permet de retrouver la trace du gibier. Le chasseur n'a qu'à suivre le chien pour arriver au terrier ou à la cachette de l'animal poursuivi. Cette aptitude du chien est utilisée par la police pour retrouver des enfants égarés, des personnes disparues et quelquefois le meurtrier lui-même. |
Les chiens
errants ne sont pas délicats et se contentent souvent des détritus trouvés
dans les boîtes à ordures. Ce n'est pas un compliment quand on dit de quelqu'un:
"il n'est pas bon à jeter aux chiens".
Dans les proverbes et dictons anciens, le chien est considéré comme un être vil, bon pour l'esclavage. Le sommet du mépris qu'on puisse manifester envers un homme, est de ne pas même le trouver digne de partager la vie des chiens errants, ou de leur servir de pâture. |
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Les ailes de l'oiseau,
par un mouvement rapide, s'appuient sur l'air, comme les nageoires des poissons
et les membres du nageur s'appuient sur l'eau. Il peut ainsi s'élever dans
l'air. Ses plumes, en s'écartant plus ou moins l'aident dans son vol.
A l'essor, l'oiseau bat rapidement l'air de ses ailes, créant de part et d'autre de l'aile une zone de pression et une zone de dépression, dont résulte la résistance de l'air. Cette force est décomposable en poussée, ou " portance ", qui permet à l'oiseau de s'élever, et en "traînée", force que les muscles puissants des ailes doivent vaincre par leurs battements. En vol plané, l'oiseau, ailes étendues et immobiles, utilise les courants aériens pour se mouvoir. |
Les poules,
comme les autres oiseaux, éprouvent le besoin de se percher pour dormir.
Elles ont un sens instinctif de l'équilibre. Elles adoptent une position
telle que le poids de leur corps est également réparti de part et d'autre
de leur perchoir.
Les oiseaux vivent habituellement perchés dans les arbres. La poule vole mal, mais il semble que ce sens de l'équilibre, particulièrement développé chez les oiseaux, appartienne à l'espèce. Les notions d'équilibre dans l'espace se sont établies en dehors du sommeil, par des liaisons qui existent entre les muscles, le cerveau et l'oreille et sont devenues des mouvements réflexes, créant un automatisme contre le danger de la chute du perchoir. |
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Quand ils sortent de
l'uf les petits ne savent pas encore voler. Pendant que les parents
vont chercher leur nourriture, les renards, les chats, les belettes pourraient
dévorer les oiselets si le nid n'était pas perché si haut.
La nidification dépend de ce que la nature, ou les hommes, offrent à l'oiseau. Beaucoup utilisent les trous ou les galeries creusées dans les troncs d'arbre ou dans les grosses branches. Certains nichent dans d'épais buissons, dans les herbes touffues des étangs ou des marécages; d'autres enfin préfèrent le rebord du toit... ou la boîte à lettres. Il est certain que, le plus souvent, les oiseaux placent leurs nids en hauteur pour protéger leurs petits. |
Pour construire
son nid l'oiseau fait cent voyages avec une paille, un crin, une plume dans
son bec. Et l'on se dit: "il n'y parviendra jamais!" Pourtant
le nid est terminé au bon moment. Ainsi l'oiseau nous donne un bon conseil
de courage et de patience.
C'est l'éloge de l'épargne, des économies accumulées lentement par l'individu peu fortuné et qui doivent, en principe, lui assurer une vie meilleure dans ses vieux jours. Il s'agit également de la conquête patiente d'une place stable et sans aléas au sein de la société, à condition d'avoir la persévérance de l'oiseau qui bâtit son nid douillet à partir de matériaux sans valeur. |
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Pour avoir des poussins
qui sortiront des ufs dès qu'ils pourront en casser la coquille après
que la poule les aura couvés. Nous consommons les ufs qu'elle ne couve
pas.
L'ovaire de la poule contient des ovules, cellules géantes accumulant des réserves de graisse, le jaune, et possédant à la surface le germe ou pôle animal. Quand l'ovule arrive à maturité, il se détache. La poule pond un uf, entouré d'une coquille calcaire. Si l'ovule a été fécondé, et que l'uf soit couvé, un poussin naîtra: c'est là la vraie destination de l'uf. Mais , en raison de sa richesse alimentaire, l'uf sert aussi à l'alimentation de l'homme. |
Après avoir
été couvé pendant vingt jours, le poussin qui est à l'intérieur de l'uf
frappe la coquille avec son bec et réussit à le casser. Il sort alors de
l'uf et commence bientôt à se promener.
Au vingtième jour de l'incubation le poussin est assez fort pour déchirer ses enveloppes embryonnaires. Son bec est muni d'une partie dure, le diamant, avec laquelle il perce un trou dans la coquille qu'il agrandit peu à peu. Lorsque l'orifice est assez grand, il se dégage complètement, en faisant beaucoup d'efforts et est bientôt en état de se tenir sur ses pattes. |
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L'hirondelle a un sens
de l'orientation qui nous étonne et que nous ne pouvons guère expliquer
car nous ne savons pas ce qui se passe dans sa petite tête. Il est pourtant
vrai qu'après un voyage de plusieurs milliers de kilomètres elle retrouve
son nid.
On ne sait pas encore expliquer parfaitement le mécanisme des migrations des oiseaux. Il semble que les hirondelles soient guidées par un sens de l'orientation, très développé, qui leur permet non seulement de retrouver leur chemin au cours du long voyage qu'elles accomplissent, mais le nid même qu'elles occupaient. |
Toutes les
hirondelles n'arrivent pas en même temps. Quelque-unes sont en avance et
cependant le froid et les mauvais jours durent encore. Il ne faut jamais
se réjouir trop tôt sur un signe favorable.
Ce proverbe, traduit du grec, rappelle qu'au retour de leur migration, les hirondelles sont précédées par une avant-garde, alors qu'il fait encore froid et que la végétation est en léthargie. Par extension, il ne faut pas se hâter de tirer une conclusion à partir d'un seul élément d'un problème ou d'un fait isolé. |
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Les hirondelles se réunissent
sur les fils quand arrive l'automne, afin de quitter la France avant les
premiers froids. Elles partent ainsi en groupe pour les pays chauds.
Les hirondelles sont des oiseaux migrateurs qui se groupent par centaines, voire par milliers pour effectuer, à partir de l'automne un long voyage, vers des climats plus cléments. Les fils électriques ou téléphoniques se voient attribuer un rôle imprévu: ils constituent un centre de rassemblement moderne et idéal pour l'organisation du grand départ collectif. |
Ils ne meurent
pas s'ils ne touchent rien d'autre que le fil sur lequel ils sont posés.
Si, en même temps que le fil on touche la terre ou l'eau ou quelque chose
qui y conduit, on peut mourir.
Le courant électrique ne peut circuler qu'entre deux conducteurs -l'un pouvant être la terre- entre lesquels existe une différence de tension. Le courant passe quand un point de l'un est relié à un point de l'autre. Le corps de l'oiseau est conducteur. Lorsque ses deux pattes sont sur un même fil, il ne ressent rien. S'il touchait deux fils en même temps, il serait électrocuté. Un fil électrique cassé tombé sur le sol peut provoquer la mort de tout être vivant qui le toucherait. |
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Les cigognes quittent
la France quand vient l'automne pour aller chercher la chaleur dans les
pays du sud mais elles reviennent au printemps quand leurs vacances d'hiver
sont terminées. On les appelle des oiseaux migrateurs.
Les cigognes, comme de nombreux autres oiseaux migrateurs, entreprennent un long exode à la fin de l'été, vers des régions plus chaudes. Il semble que, plus que le froid, ce soit l'impossibilité de trouver une nourriture suffisante, qui pousse les cigognes à quitter l'Europe. Le sol et l'eau gelée, la neige, provoque la mort de nombreux insectes. Les oiseaux ont de grandes difficultés pour trouver leur subsistance. |
Les longues
pattes du héron sont dépourvues de plumes: le héron a les pattes nues. A
force d'avoir les pattes dans l'eau, le héron finit par y avoir froid. Aussi,
pour se reposer ou dormir, cet échassier ne met-il dans l'eau qu'une seule
patte à la fois.
Les oiseaux, dont les pattes sont démunies de plumes, évitent les déperditions de chaleur en dormant pattes repliées, enfouies dans le plumage. On ne sait pas exactement pourquoi le héron dort sur une patte. Mais les ornithologues pensent que l'animal reste ainsi perché pour éloigner l'une de ses pattes du milieu aquatique et limiter de la sorte les échanges thermiques, pendant le sommeil, entre le corps et l'eau. |
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Le corps du canard est
recouvert de plumes bien lisses et bien graissées, sur lesquelles l'eau
glisse sans pouvoir pénétrer. Son duvet reste donc bien sec et son corps
bien chaud quand il fait un froid de canard!
Le canard possède un plumage qui lui permet de lutter contre le froid. Le duvet emprisonne contre la peau une couche d'air, véritable isolant, qui évite les déperditions de la chaleur du corps. Les plumes de revêtement portent, à leur base, du duvet, et sont imbriquées l'une dans l'autre pour assurer une protection totale. Elles sont imperméables, car en les lissant, le canard les enduit d'une couche de matière grasse, constituant un dernier isolant. |
Quand le
canard nage, il écarte les doigts de ses pattes et la peau qui les relie
se tend, formant comme des rames. Le canard peut nager vite avec ses pattes
palmées. Les nageurs, qui portent des palmes à leurs pieds, vont vite, eux
aussi.
Le canard, comme tous les palmipèdes, passe une partie de sa vie sur l'eau. Son corps est adapté à la nage: en particulier, son pied est une véritable rame. Une membrane palmaire réunit entre eux les trois doigts dirigés vers l'avant, et forme une palette solide qui peut battre l'eau. |
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Le paon fait la roue
pour se faire admirer quand des promeneurs s'approchent de sa cage. Il fait
aussi la roue devant les paonnes par coquetterie, comme nous soignons notre
toilette quand nous allons en visite.
Chez tous les oiseaux, les caractères sexuels secondaires se manifestent, chez le mal, par un plumage aux couleurs brillantes et une queue abondante. Le paon, aussi bien que le dindon, le pigeon ou le coq de bruyère, possède un système comparable aux muscles horripilateurs des mammifères, ce qui lui permet d'ouvrir largement les plumes de sa queue en éventail lorsqu'il se livre à une parade amoureuse. |
Seules, elles
s'ennuient trop. Comme beaucoup d'êtres vivants, les perruches forment un
couple. Monsieur et madame perruche s'aiment bien, bavardes, couvent leurs
ufs, en attendant de devenir papa et maman perruche.
Les murs des oiseaux varient avec les espèces. Dans la nature, aussi bien qu'en captivité, les perruches s'apparient, c'est-à-dire qu'il se forme des couples. Il semble même qu'un choix s'opère: une femelle peut repousser un mâle au profit d'un autre. Le mâle aide la femelle à couver les ufs, comme c'est le cas pour le pigeon, la tourterelle et un certain nombre d'autres oiseaux. |
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Le perroquet est un oiseau
capable d'imiter la voix humaine grâce à la conformation de sa langue qui
est très épaisse. Il sait reproduire les mots et les intonations. Quand
il vit dans la forêt il imite les cris des autres animaux. Son propre cri
est strident et laid.
Le perroquet ne parle pas, c'est-à-dire qu'il n'est pas capable de s'exprimer par un langage coordonné. Il est possible de le dresser à imiter la voix de l'homme, mais les acquisitions sont limitées. Il existe d'autres oiseaux qui sont de bons imitateurs, comme les " moqueurs "d'Amérique du Nord, par exemple, qui reproduisent la phrase musicale de leurs voisins ailés. |
La chouette
est un oiseau de nuit qui dort le jour. Quand vient le soir, elle s'éveille
et prend son vol pour chercher sa nourriture et chasser dans l'obscurité.
Le cri qu'elle pousse alors s'appelle un ululement!
La chouette ne vole que la nuit. Pendant le jour, ses gros yeux dirigés vers l'avant sont éblouis par l'intensité de la lumière. Au contraire, la nuit, elle voit très bien et chasse activement. C'est pourquoi on n'entend son cri que la nuit, manifestation de son activité nocturne. Si on ajoute à cela que son vol est lourd et silencieux, on comprend que les superstitions en faisait autrefois un oiseau de mauvaise augure! |
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Les oiseaux picorent
les graines dans les champs récemment ensemencés. Pour les effrayer et éviter
qu'ils ne mangent tout, on place un épouvantail. Ces deux piquets habillés
de vieux vêtements laissent croire aux oiseaux qu'un homme véritable garde
le champs.
Les oiseaux commettent bien des déprédations dans les arbres fruitiers ou dans les cultures. Aussi l'épouvantail, comme son nom l'indique, est-il destiné à effrayer l'animal qui reconnaît la silhouette humaine. On place parfois des lamelles brillantes que le vent agite au lieu d'un mannequin. Dans tous les cas, l'oiseau s'habitue vite à la présence de l'épouvantail dont l'efficacité est limitée. |
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La vache donne du lait
pour nourrir ses petits veaux en attendant qu'ils soient assez grands pour
manger de l'herbe. Comme les veaux ne tètent pas tout le lait des vaches,
les hommes en font du beurre, du fromage et du lait en poudre.
La sécrétion lactée est liée à la maternité, aussi la vache n'a-t-elle de lait qu'après la naissance d'un veau. Sous l'action d'hormones, la lactation se produit, et est entretenue par la succion du jeune animal, qui trouve dans le lait de la vache l'aliment le mieux adapté à son organisme. Après le sevrage, la traite crée l'excitation nécessaire à l'entretient de la lactation pendant un certain temps, et le lait est alors utilisé pour l'alimentation de l'homme. |
La vache
aux champs avale d'abord sa nourriture en quantité, sans avoir le temps
de la mâcher. Quand sa panse est bien pleine, la vache se met au repos,
fait remonter l'herbe dans sa bouche afin de la mâcher et de la broyer:
on dit que la vache rumine.
La vache rumine. Elle possède une dentition incomplète, et un estomac compliqué. L'animal arrache l'herbe, et l'avale grossièrement broyée. La nourriture arrive dans la panse ou rumen, puis passe dans la bonnet où elle est ramollie. Elle remonte alors dans la bouche, et est de nouveau triturée par le mouvement latéral des mâchoires. Elle est évacuée, à l'état de bouillie, dans le feuillet, puis dans la caillette. |
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Nous sommes parfois trop
bavards et ne savons pas tenir un secret. Il est bien certain que si nous
avions un buf sue la langue -un buf, c'est très lourd!- nous
ne pourrions pas parler.
A Rome, dans l'Antiquité, on achetait le silence des délateurs, des indicateurs en tout genre, en les payant à l'aide de pièces d'or frappées à l'effigie d'un buf, qui, moralement, pesait assez lourd sur leur langue pour les rendre muets. |
Les moutons
trouvent dans la montagne une herbe plus savoureuse et plus nourrissante
que celle des plaines, mais ils ne peuvent y aller en hiver parce que la
montagne est couverte de neige et qu'il fait très froid.
En été, les pâturages de plaine sont desséchés. En haute montagne, la température est plus fraîche et l'herbe est abondante. Aussi les moutons des Cévennes, des Pyrénées, des Alpes, des plans de Provence effectuent-ils, à la fin du printemps, un long voyage par camions ou par chemin de fer pour gagner les alpages de haute altitude d'où ils ne redescendront qu'au début de l'hiver. Ce voyage d'été, c'est la transhumance. |
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Le nez du lapin bouge
pour flairer, pour trouver sa nourriture ou pour sentir le danger qui le
menace.
L'odorat du lapin est très sensible. Le derme contient de nombreux corpuscules qui lui permettent d'apprécier les odeurs. La mobilité du nez est d'une particulière utilité à l'animal vivant à l'état sauvage. Il détecte ainsi la présence de dangers éventuels. Nous-même n'ouvrons-nous pas les ailes du nez en faisant de petites inspirations quand nous voulons mieux percevoir une odeur. |
Ces insectes
sont très légers, si légers que l'eau peut les porter. De plus, leurs pattes
sont très écartées et garnies de petits poils qui aident l'insecte à se
tenir bien à plat sur l'eau et glissent comme des skis nautiques pour lui
permettre de se déplacer.
Les pattes de certains insectes, comme les gerris, ou araignées d'eau, les hydromètres, sont terminées par des articles portant des poils, enduits d'une substance grasse que l'eau ne mouille pas. La surface de l'eau se conduit comme une membrane élastique, qui se déprime légèrement autour de la patte de l'insecte , grâce à l'existence d'une tension superficielle, et l'animal se maintient en surface. |
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Les cigales ne chantent
pas comme les oiseaux: le bruit qu'elles font est produit par le battement
très rapide de deux petites membranes placées sur leur ventre et qu'un muscle
spécial fait vibrer comme des peaux de tambour, pendant tout le temps que
dure leur repas.
Il n'y a que le mâle qui chante. Il possède sous l'abdomen deux appareils musicaux, formés de membranes vibrantes, et recouvert chacun par un opercule. Un muscle fait vibrer les membranes sur un rythme rapide, et le son émis est amplifié par une caisse de résonance. C'est en se nourrissant, sans arrêt, que le mâle fait entendre son chant, lequel ne cesse qu'avec le coucher du soleil. |
Les sauterelles
ne " chantent " pas. Elles portent leur instrument de musique
à la base des deux ailes dures qu'on appelle les élytres. C'est en frottant
les deux élytres l'une contre l'autre, comme ferait un archet sur les cordes
d'un violon, que les mâles se font entendre le soir, dans les champs.
Il est fréquent, le soir, en été, d'entendre dans les prés un bruit monotone et quelque peut strident, produit par le mâle de la sauterelle verte. Il s'agit d'un instrumentiste plutôt que d'un musicien puisque l'insecte possède, à la base des élytres, un appareil musical. En frottant ses ailes l'une contre l'autre, il produit un bruit stridulant. |
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La fourmis est un animal
qui vit en société, au milieu d'une très nombreuse famille. Les ouvrières
que nous voyons, ont charge d'approvisionner la fourmilière. Elles cherchent
sans cesse la nourriture, et doivent toujours se dépêcher pour apporter
les aliments aux autres fourmis.
Les fourmis sont groupées en sociétés organisées qui comptent plusieurs centaines de milliers d'individus. Dans la fourmilière la besogne est écrasante: il faut construire l'abri, nourrir et couvrir de soins assidus ufs, larves et nymphes qui assureront la continuité de l'espèce. Il faut mener ou provoquer des luttes épuisantes pour défendre la communauté. L'activité prodigieuse des fourmis s'explique donc aisément. |
Elles vont
butiner les fleurs et fabriquent le miel dans la ruche. Avec le miel, elles
font des réserves ou bien, elles nourrissent les jeunes abeilles jusqu'à
ce qu'elles sachent se nourrir toutes seules.
Sur les fleurs, les abeilles butineuses recueillent le nectar et le pollen, et les déposent dans les alvéoles de la ruche. Mais une partie du nectar est d'abord stocké dans le jabot, puis régurgité après avoir subi des transformations chimiques, qui le transforment en miel. Nectar, miel et pollen constituent une nourriture riche, destinée à l'alimentation des larves et à celle des abeilles pendant la mauvaise saison. |
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Certains pêcheurs, en
mer ou en rivière, attrapent des poissons avec un filet. La toile de l'araignée
est un filet tendu sur le passage des insectes. Pauvres mouches et moucherons
pris dans les mailles de la toile; l'araignée affamée vous dévorera!
L'araignée est carnassière et se nourrit d'insectes, capturés à l'aide de la toile, véritable piège gluant. L'araignée est reliée par un fil à la toile qu'elle a tissée. Ainsi, elle est avertie dès qu'un insecte est pris au piège. Elle achève sa victime en la ligotant parfois avec le fil qu'elle sécrète, ou en lui injectant du venin. Elle suce le contenu liquide de sa capture, et répare éventuellement les mailles brisées de son filet. |
Chacune des
pattes de la mouche est terminée par deux pelotes garnies de minuscules
ventouses perpétuellement mouillées. De sorte que, bien fixée par ses ventouses,
elle peut se tenir la tête en bas, au plafond ou sur une vitre, car le corps
de la mouche est très léger.
Les pattes des mouches sont terminées, chacune, par deux coussinets garnis de microscopiques ventouses, en forme de trompette, qui leur permettent de se déplacer sur des surfaces lisses, et dont l'adhérence est si efficace, qu'elle leur donne la possibilité de marcher au plafond. |
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Par de petits trous placés
sous son ventre, sort un liquide qui durcit tout de suite à l'air et forme
un fil. L'araignée le tend avec ses pattes et l'accroche à des branches;
elle le dévide ensuite en faisant d'abord un cadre, puis les rayons pour
finir par le fil en spirale.
L'araignée fixe un cadre sur un support, à l'aide d'un liquide visqueux qui durcit à l'air, sécrété par des glandes situées sous l'abdomen. Elle lisse les fils rayonnants, puis une spirale sèche, enroulée du centre vers l'extérieur. En dernier lieu, elle fait le chemin inverse pour élaborer une fine spirale serrée et gluante, tout en détruisant la première, dont elle ne garde que les premières spires centrales, lesquelles assurent la rigidité de l'ensemble. |
Le papillon
est gourmand. Dans les fleurs se trouve un liquide sucré, appelé nectar.
Pour l'atteindre, le papillon se pose sur le bord de la fleur, il déroule
sa petite trompe, la plonge à l'intérieur de la fleur et aspire le nectar.
La bouche du papillon est limitée par deux lèvres, qui portent des palpes labiaux. Les mâchoires sont étirées et soudées entre elles pour former un canal central, flexible, enroulé quand le papillon est au repos. C'est la trompe suceuse, qui se déroule comme un véritable ressort, pour plonger au cur de la fleur, et aspirer le nectar. |
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Les chenilles rampent.
Elles ont des sortes de petites pattes qui tirent leur corps mou en faisant
onduler leurs douze anneaux. On voit parfois des chenilles rapprocher leur
queue de leur tête, à tel point que leur corps se relève en formant une
boucle!
La chenille n'est pas un ver, mais la larve du papillon. Son corps formé d'anneaux se compose d'une tête, d'un thorax et d'un abdomen. Le thorax porte une paire d'appendices articulés, terminés par une griffe, les vraies pattes, qui semblent surtout servir à maintenir le végétal dont se nourrit la larve pendant la mastication. La chenille arpente le sol, grâce à des appendices membraneux non articulés, terminés par une ventouse, les fausses pattes, situés sous l'abdomen. |
Pour qu'on
sache où elles stationnent, les automobilistes allument, la nuit, leurs
feux de position. Madame ver luisant peut utiliser ce procédé optique par
les nuits les plus sombres, pour signaler à Monsieur ver luisant l'endroit
où elle se trouve.
Les lucioles sont des insectes qui, la nuit, à heure fixe, lancent des signaux lumineux. Des segments de leur abdomen possèdent un véritable émetteur de lumière, formé de cellules photogènes parcourues par un courant d'air. Cette lumière clignotante semble un moyen original de faire sa cour. La femelle, incapable de voler, signale sa présence au mâle par des feux intermittents et celui-ci répond de la même manière jusqu'à ce que le couple se soit retrouvé. |
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Les très vieux meubles
sont souvent habités par de nombreux petits vers qui creusent dans le bois
chacun leur galerie, pour se nourrir, tout comme les mites font des trous
dans les habits de laine.
Un insecte coléoptère, le ptilinus pecticorne, creuse des galeries zigzagantes dans les poutres, les boiseries et les meubles, réduisant le bois en poussière, grâce à des mandibules et des mâchoires broyeuses. Les galeries s'ouvrent à l'extérieur et le bois paraît " piqué " par de nombreux coups de vrille. |
Le caméléon
a une peau très sensible qui a la possibilité de changer de couleur selon
l'endroit où il se trouve. En particulier, elle peut imiter la teinte verte
des arbres. Il peut ainsi se dissimuler dans les branches et passer inaperçu
de ses ennemis.
Le caméléon possède dans le derme, des granulations pigmentées, les chromatophores. Le derme qui les recouvre est incolore et transparent, et joue le rôle d'un prisme, qui permet des reflets plus ou moins irisés de la peau. Ce n'est pas le milieu qui provoque les variations de couleur, mais plutôt la colère, la peur, la vue d'une proie. La lumière et la température jouent également un rôle. Ainsi le caméléon est vert à l'ombre et brun sombre au soleil. |
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C'est leur manière de
se défendre. Les escargots se retirent dans leur coquille, mais les hérissons
font de leurs piquants une boule redoutable qui blesse les attaquants s'ils
s'approchent de trop près.
Dès le début du XIXe siècle, Lamarck et Darwin ont montré que l'adaptation au milieu et la lutte pour la vie expliquent la survie ou la disparition des espèces. Des pattes adaptées à la course rapide, des griffes ou des dents puissantes, du venin, sont autant de moyen de défense. Si le hérisson peut même se permettre, à l'occasion, d'attaquer une vipère, c'est grâce à ses piquants: roulé en boule, il présente une surface dangereuse à saisir, difficile à mordre ou à piquer. |
Le serpent
perd sa peau parce que cette peau ne grandit pas en même temps que lui.
Une autre peau sur mesure se forme en dessous et il abandonne son vêtement
devenu trop petit. On dit que le serpent mue.
Les écailles de la peau du serpent sont des épaississements cornés de l'épiderme. Au cours de sa croissance, l'animal se trouve trop à l'étroit dans sa peau. Il mue, c'est-à-dire que les écailles tombent d'une seule pièce, laissant sur le sol une sorte de fourreau, qui s'est détaché plus ou moins facilement à l'occasion de frottements contre les pierres, les écorces rugueuses, etc... |
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Certains serpents ont
dans la bouche des crochets creux semblables aux aiguilles avec lesquelles
le médecin fait des piqûres. Ces crochets introduisent un poison dans le
corps de la personne mordue et ce poison peut rendre très malade et même
causer la mort.
Les serpents venimeux élaborent un poison, destiné à la capture des proies ou à la défense de l'animal. Chimiquement, les venins sont des toxialbumines, qui agissent en provoquant une paralysie progressive et des mouvements convulsifs; ils peuvent provoquer des lésions graves et même la mort. En France, la morsure de la vipère est dangereuse, mais il est facile de se procurer un sérum antivenimeux qui permet d'éviter l'issue fatale. |
Leur colonne
vertébrale étant très souple, ils font onduler tout leur corps qui se déplace
alternativement à droite et à gauche. Ils prennent appui par des plaques
d'écailles très dures placées sous leur ventre et qui s'accrochent au sol,
on dit qu'ils rampent.
Les serpents sont dépourvus de membres, mais ils possèdent de grandes écailles ventrales qui s'accrochent aux aspérités du sol, et servent d'appui au moment où l'animal effectue les mouvements de reptation, par oscillations rapides du tronc. Les côtes, en leurs extrémités libres, appuient sur les plaques ventrales et accentuent l'efficacité de l'adhérence au sol. |
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L'habileté et la précision
des bonds du singe quand il évolue de branche en branche nous saisissent
d'étonnement et c'est un grand compliment qu'on fait à une personne dont
on admire l'adresse que de dire: "Elle est adroite comme un singe".
Le singe a deux mains parfaites, deux pieds préhensiles et parfois même une queue également préhensile. Très rapide dans ses mouvements, il est capable d'exécuter un grand nombre de gestes précis à l'aide des pieds et des mains, tout en faisant une adroite gymnastique, ce dont l'homme est bien incapable. |
Il arrive
qu'on pleure sans vrai chagrin, et qu'on joue la comédie des larmes pour
obtenir ce qu'on désire, comme le crocodile le fait, dit-on, pour attirer
les animaux et les dévorer.
Le crocodile se tient immobile, à demi plongé dans l'eau, confondu avec la végétation ou la boue. Ses yeux mi-clos sont peut être humides, mais ce n'est pas un signe de souffrance. Il guette sa proie, sur laquelle il peut bondir avec une promptitude inouïe. Pleurer sans raison sérieuse, pour inciter son entourage à l'indulgence, et obtenir ce que l'on veut, provoque plutôt la méfiance que la compassion. |
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Le chameau a deux bosses
qui lui sont très utiles. Le dromadaire n'en a qu'une. Ces bosses sont un
garde-manger: elles accumulent des réserves qui permettent à l'animal de
marcher très longtemps dans le désert sans boire ni manger.
Le chameau d'Asie a deux bosses. Mais le dromadaire qui vit en Afrique, qui n'a qu'une bosse, est également un chameau et serait le lointain descendant du premier. Tous les deux sont adaptés à la vie dans les régions arides, la bosse accumulant des réserves de graisse qui permettent à ces animaux de rester un long moment sans manger. |
Depuis très
longtemps, les girafes vivent dans des pays où elles sont obligées de tendre
le cou pour attraper les jeunes pousses et les feuilles dont elles se nourrissent.
A la longue, pendant des milliers d'années, leur cou s'est allongé: on dit
qu'elles se sont " adaptées ".
La girafe se nourrit de jeunes pousses de feuilles d'arbres, qu'elle broute dans la savane, faite d'une haute végétation herbeuse et d'arbres clairsemés, atteignant huit à dix mètres, tels l'eucalyptus et le baobab. Le cou semi-rigide et remarquablement long de ces ruminants est dû à l'adaptation au régime alimentaire. Les ancêtres des girafes, retrouvés fossilisés, vivaient dans une végétation plus haute et étaient eux-mêmes de plus grande taille que les espèces actuelles. |
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Les éponges, pêchées
au fond des mers par les pêcheurs ou des scaphandriers, sont le squelette
d'animaux marins. On les utilise pour la toilette. Mais, avec de la mousse
de matière plastique, on fabrique aussi des éponges de toutes tailles et
de toutes couleurs.
Les éponges sont des animaux qui vivent fixés au fond des mers chaudes. La masse souple dont on se sert pour la toilette est le squelette de l'animal, qui soutient une masse charnue. Les grands orifices servent à l'entrée de l'eau et les plus petits à la sortie, la circulation de l'eau de mer apportant à l'éponge le plancton dont elle se nourrit. Les éponges sont vidées, lavées, pressées, blanchies et séchées avant d'être livrées dans le commerce. |