Les nuages sont poussés par le vent. Quand la radio annonce que des nuages sont en marche vers notre région, on peut prévoir à peu près le moment de leur arrivée comme on prévoit l'arrivée d'un train. Dans le monde entier, les météorologistes enregistrent jour et nuit, grâce à leurs appareils, la température, la pression atmosphérique, le degré hygrométrique, la vitesse et la direction des vents. L'échange des informations recueillies et les études statistiques permettent de faire des prévisions sur l'évolution du temps. C'est ainsi que la presse et la radio diffusent le bulletin météorologique. |
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L'air qui nous entoure a du poids; il appuie sur toute chose: c'est la pression atmosphérique. Le baromètre mesure cette pression qui peut être plus ou moins grande. Quand elle diminue, le baromètre « baisse »: il va faire mauvais temps. Si elle augmente, on peut espérer une belle journée. Le baromètre métallique est constitué de boites déformables dans lesquelles on a fait le vide, qui s'aplatissent plus ou moins selon la pression atmosphérique, et qu'un ressort empêche d'être écrasées. Les variations de la pression sont amplifiées par des leviers, solidaires d'une aiguille qui se déplace devant un cadran gradué en mm de mercure. Une pression inférieure à 760 mm est généralement accompagnée de pluie et de tempête, tandis que la remontée du baromètre est indice de beau temps. |
Le thermomètre médical fait connaître la température du corps. La température du malade dépasse 37 degrés car il a de la fièvre. Le thermomètre permettra de surveiller sa température, matin et soir, jusqu'à la guérison complète. La température interne d'un organisme sain est de 37 degrés environ. Si un équilibre de température s'établit entre le milieu extérieur et le corps, c'est que nous possédons de véritables régulateurs thermiques. La peau joue son rôle en réglant la transpiration, et l'hypothalamus, situé dans le cerveau, est un thermorégulateur de précision. Bien des causes peuvent dérégler le thermostat humain. Le thermomètre est un précieux indicateur de vigilance qui signale une perturbation du fonctionnement de la machine humaine. |
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A l'intérieur du briquet, il y a, soit du gaz qui sort par un très petit trou, soit de l'essence qui imbibe une mèche. Le frottement de la pierre du briquet contre une molette d'acier, provoque une chaude étincelle qui enflamme le gaz ou l'essence. Le briquet possède une réserve de combustible, essence ou gaz liquéfié, que l'on peut enflammer par une étincelle. Celle-ci est produite par le frottement d'une molette sur une pierre à briquet. Une mèche, humectée d'essence par capillarité, s'enflamme alors. Dans les briquets dits « à gaz », une soupape libère le gaz, qui brûle directement au niveau d'un bec. |
La lampe électrique contient une pile qui fabrique de l'électricité grâce aux produits chimiques dont elle est faite. Dès qu'on appuie sur le bouton, le courant électrique passe dans l'ampoule et l'allume. Attention de ne pas trop user la pile! L'électricité nécessaire au fonctionnement de l'ampoule de la lampe de poche est fournie par une pile. Le premier générateur conçu par Volta était fait d'un empilement de disques de zinc et de cuivre, les électrodes, séparées par des tampons imbibés d'un électrolyte, l'acide sulfurique; la réaction chimique donnait naissance au courant électrique. Les piles dites sèches ont une électrode de charbon et une de zinc, l'électrolyte étant une pâte de chlorure d'ammonium. |
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Les amandes sont plongées dans une bassine chauffée, pleine de sucre fondu. Quand la couche de sucre est assez épaisse, on blanchit les dragées avec de l'amidon, puis on les lisse et on les sèche. L'amande ou la goutte de liqueur sont enrobées de sucre par « grossissage ». L'opération se fait mécaniquement dans une bassine branlante, puis est suivie du blanchissage à l'amidon, à la gomme et au sucre. Après séchage, l'opération se répète plusieurs fois. Il y a encore à procéder au remplissage et au lissage, pour surcharger sept à huit fois la dragée de sirop de sucre froid et chaud, avant un dernier séchage à l'étuve. |
Chaque animal a une nourriture qui lui convient bien. Les vêtements contiennent ce qui est bon pour les bébés-mites, c'est pourquoi la maman-mite pond ses ufs de préférence dans les lainages ou la fourrure. La mite n'est que la larve d'un papillon de petite taille, la teigne des vêtements. Ce papillon pond ses ufs de préférence dans les fibres animales (laine ou fourrure). Ces ufs sont très nombreux et vont donner naissance, chacun, à une larve vorace, munie d'une solide armature buccale broyeuse. La larve tisse une gaine, où elle se loge pour dévorer les fibres du tissu. Elle se transforme en nymphe puis en papillon; quand le papillon vole dans la penderie, les trous sont déjà faits. |
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Si le miroir reflète l'image de celui qui s'y regarde, le disque reflète la voix de celui qui l'a enregistré. Mais, sans le secours de l'aiguille qui frotte sur le fond du sillon, notre oreille ne pourrait entendre ce qui est gravé sur le disque. Un disque est creusé d'une fine piste en spirale, dont les sinuosités ont été marquées, à l'enregistrement, par une pointe de gravure vibrant sous l'effet de sons, préalablement amplifiés par un dispositif électrique. La reproduction des sons se fait par une pointe de lecture, à laquelle le disque en rotation communique des vibrations identiques à celles de la gravure. Ces vibrations sont transformées en courant électrique, lequel, amplifié, fait vibrer un haut-parleur. |
La musique est faite de sons graves ou aigus, longs ou courts. Sur les cinq lignes de la portée, les notes se placent, selon leur hauteur, en haut, en bas ou au milieu. Les notes sont l'alphabet de la musique que les musiciens apprennent à lire pour les chanter ou les jouer. Au début du Moyen Âge, un signe de forme variable, le neume, surmontait chaque syllabe du chant, à des hauteurs différentes. Puis on eut l'idée de repérer la hauteur du son en dessinant le neume par rapport à une ou plusieurs lignes de couleurs différentes: la portée qui était en usage au Xllle siècle. A cette époque, les signes s'uniformisent et deviennent des carrés. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que fut mise au point la notation simplifiée, avec notes blanches et noires, barres de mesures et signes annexes, que nous connaissons de nos jours. |
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Un jeune enfant n'a généralement pas assez le sens de l'équilibre pour rouler sur une bicyclette normale. Aussi ajoute-t-on une petite roue de chaque côté de la roue arrière pour maintenir la bicyclette verticale. L'enfant peut ainsi rouler sans tomber. Pour que la bicyclette soit en équilibre, il faut que la verticale passant par son centre de gravité perce la surface du sol avec laquelle la bicyclette est en contact. Les deux roues supplémentaires sont des roues stabilisatrices, qui élargissent le polygone de sustentation, assurant une large base pour que l'enfant apprenne la manuvre des pédales, sans avoir à se préoccuper de la stabilité de la machine, et sans risquer de tomber. |
Retenir ce qu'on apprend est une affaire de mémoire. Autrefois on plaçait la mémoire non dans le cerveau comme aujourd' hui mais dans le cur. C'est de là que doit venir cette expression qui signifie « apprendre avec son cur» opposée à celle-ci « apprendre avec son esprit » On sait depuis une époque récente, que le cerveau est le siège de la mémoire et de l'intelligence. Cet organe gris et froid semblait sans grande importance. Au contraire, dès l'Antiquité, le cur apparaît comme le siège de la vie, à cause de ses battements réguliers, tandis que l'estomac, le foie et la vésicule biliaire semblent les centres de la pensée et des sentiments. « Apprendre par cur» est une expression qui perpétue ces vieilles croyances. |
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Les boîtes de bonbons sont empilées devant une petite porte que la pièce de monnaie, en tombant, fait ouvrir, et la boîte glisse dans son toboggan. Mais il faut mettre la pièce dont la valeur est indiquée, sinon la porte ne s'ouvre pas. Dans les distributeurs automatiques, les boîtes de bonbons sont, en général, empilées dans de grands casiers. La pièce de monnaie tombant à l'intérieur de l'appareil, commande par son poids un système de leviers qui ouvre une trappe et libère une boîte à la fois. La fente recevant la pièce, ainsi que le levier, sont calibrés de façon à n'admettre qu'une sorte de pièces de monnaie déterminée. |
Quand on trempe la plume dans l'encre, il reste toujours un peu d'encre dans le creux de la plume. Cette encre descend, par la fente, entre les deux becs de la plume et glisse jusqu'au papier. Grâce à la souplesse du métal léger, on forme des lettres et des dessins. La forme concave de la plume permet d'accumuler une petite réserve d'encre, qui s'étale en un mince filet sur la feuille de papier, par le bec pointu. La fente médiane canalise le liquide, et favorise la souplesse de l'extrémité de la plume. Les premières plumes datent du XIX' siècle. Elles écrivaient mal et s'usaient vite. Après avoir fabriqué des plumes en celluloïd, en papier traité, en caoutchouc, c'est l'acier qui se révéla le meilleur matériau. |
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Les feux d'artifice sont faits surtout avec des fusées et des feux de bengale qui donnent de belles lumières colorées. Les fusées sont lancées vers le ciel. Elles explosent très haut, lançant parfois à leur tour d'autres petites fusées colorées. Le feu d'artifice est obtenu par le lancement de fusées porteuses associées à de multiples fusées de plus faible puissance, ces dernières ne s'allument qu'avec un certain retard. Elles sont chargées d'un mélange pyrotechnique, à base de salpêtre, le soufre et de charbon. Les merveilleux dessins de feu sont obtenus par adjonction de diverses substances, camphre, fer, cuivre, entre autres, qui donnent de brillantes colorations. |
On utilisait autrefois, pour écrire, de vraies plumes d'oiseaux, surtout des plumes d'oie, dont on taillait l'extrémité en pointe. C'était très élégant, mais pas très pratique. Alors, on inventa d'autres outils auxquels on garda cependant le joli nom de plume. Les hommes ont écrit avec des poinçons d'argile, de pierre dure, de métal, avec des pinceaux, du charbon de bois, du plomb, etc. Au V' siècle, on emploie des plumes d'oie, de cygne ou de corbeau, prises au bout des ailes. La plume d'oie donnait la possibilité de superbes calligraphies, et est restée en usage jusque vers 1830. L'outil que nous connaissons, dès l'école primaire, continua, par habitude, de s'appeler « une plume ». |
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Quand on la frotte sur le papier, la petite bille, au bout du stylo, tourne, et va se tremper dans l'encre qui se trouve à l'intérieur du stylo. Puis elle continue à tourner et dépose son encre sur le papier. Tant qu'il y a de l'encre, la bille roule et laisse une trace. Une encre spéciale gélifiée remplit le canal du stylo à bille. Une extrémité de ce canal se prolonge par un cône dans lequel est placée une petite bille, qui, en tournant, s'enduit d'une pellicule d'encre. L'orifice du cône est calculé de sorte qu'une partie de la bille dépasse vers l'extérieur. Frottée contre le papier, la bille tourne, et dépose en même temps l'encre sur la feuille de papier. |
L'air que l'on souffle fait vibrer le tuyau de la flûte. Dans un tuyau très court, le son est très aigu; il est grave dans un tuyau long. En bouchant les trous de la flûte, on rallonge le tuyau, et le son change. La flûte émet des sons dont la hauteur est déterminée par les vibrations d'un tuyau sonore, obtenues par le souffle du musicien. L'air, issu de la mince fente que constituent les lèvres du musicien, vient s'écraser contre un biseau taillé dans la paroi de l'instrument. La flûte est percée de trous qu'on obture ou qu'on laisse ouverts pour modifier la fréquence du son et former les différentes notes de la gamme. |
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Le cerf-volant est un jouet qui s'élève dans les airs sous la poussée du vent. Sans sa queue, il tournerait et s'écraserait bientôt sur le sol. La queue, de ficelle et de papier, équilibre le cerf-volant, qui grimpe, majestueux, dans le ciel. La queue du cerf-volant assure la stabilité de l'appareil. Dans certains cerfs-volants, la queue est remplacée par une cage stabilisatrice, montée sous le cerf-volant par un bâti prismatique recouvert de toile. Par son poids, la queue du cerf-volant maintient celui-ci nez au vent et lui permet de s'élever plus haut. |
L'eau de la baignoire qui se vide est aspirée par la canalisation et forme un entonnoir. L'eau de cet entonnoir tourne dans le sens des aiguilles d'une montre au nord de l'équateur et dans l'autre sens, au sud: la terre tourne, et fait tourner l'entonnoir. Lorsque la baignoire est en partie vidée, les filets d'eau sont aspirés par la canalisation dans laquelle se forme une zone de dépression. Les différentes particules du liquide sont animées de vitesses différentes selon qu'elles sont plus ou moins éloignées de la surface, et il se crée un mouvement tourbillonnaire, créé par l'inertie et la rotation terrestre. |
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Dans une terre molle les talons aiguille des dames s'enfoncent profondément tandis que les larges talons des messieurs marquent à peine le sol. De même pour les skis: Plus ils sont longs plus leur surface est grande et moins ils s'enfoncent dans la neige. La surface limitée par les pieds, et en contact avec le sol, porte tout le poids du corps. Dans la neige, la pression sur chaque unité de surface est suffisante pour déformer profondément le support. On ne peut se déplacer qu'au prix de grands efforts car on enfonce dans la neige à chaque pas. Les skis augmentent considérablement la surface de contact; la pression sur chaque unité de surface est réduite de telle sorte que le skieur peut se déplacer en glissant à la surface de la couche neigeuse. |
Avant de poser le pied sur la première marche, la personne a passé devant un rayon lumineux spécial venant d'un appareil caché sur le côté, comme un petit il. Cela déclenche le passage du courant électrique actionnant le moteur qui entraîne l'escalier. Les escaliers roulants sont entraînés par des moteurs électriques. Ces derniers sont mis en marche par un relais, commandé lui-même par une cellule photoélectrique placée à l'entrée de l'escalier, et sur laquelle est dirigé un faisceau lumineux. Une coupure du faisceau par le passage d'une personne commande ce relais. L'arrêt de l'escalier peut se faire soit par une minuterie, soit encore par une cellule photoélectrique placée à l'autre extrémité. |
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A chaque embranchement de la voie ferrée il existe un aiguillage que les employés manuvrent de loin, avant le passage du train, pour diriger ses roues sur la voie de droite ou sur la voie de gauche. Le train peut changer de voie grâce aux aiguillages. Ces derniers sont des rails mobiles qui peuvent être manuvrés sur place ou à distance par commande manuelle ou électrique, et être orientés dans la direction choisie pour que le train puisse s'engager sur l'une des deux voies de l'embranchement. Le fonctionnement des aiguillages est sérieusement contrôlé et leur manuvre entraîne automatiquement la mise en route de signaux de sécurité. |
Ce sont des signaux lumineux adressés au mécanicien qui conduit le train: le signal vert dit que la voie est libre et que le train peut continuer, mais si le feu devient rouge, le mécanicien doit vite freiner. Pour éviter les tamponnements, ou pour aborder un aiguillage sur les rails, il existe des blocs automatiques lumineux, ou signaux de pleine voie. Le feu vert annonce un premier avertisseur orangé, suivi de deux autres feux orangés, commandant le ralentissement. Le feu rouge prévoit l'arrêt et deux feux rouges successifs le blocage immédiat du train. Sur les voies de manuvre, le blanc lunaire indique le passage libre, et le carré violet commande l'arrêt. |
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Le skieur tient sur l'eau parce qu'il va vite, tiré par le canot à moteur. Ses larges skis s'appuient sur la surface de l'eau. Le skieur doit garder l'équilibre. Mais si le canot s'arrête, le skieur s'enfonce dans l'eau. Le poids du skieur est supporté par deux skis larges et assez courts, munis à l'arrière d'une dérive. Un filin de remorque d'une vingtaine de mètres relie le skieur à un canot lancé à 50 km/h environ. L'eau oppose une grande résistance aux mouvements rapides. La sustentation du skieur est assurée par la vitesse de son déplacement sur l'eau, qui doit être de 35 km/h minimum, la position du corps rejeté vers l'arrière compensant la traction de la corde. |
L'uniforme de l'agent est sombre. On le recouvre d'une cape blanche quand le soir vient, parce que le blanc se voit mieux la nuit. On remarque mieux les gestes de l'agent quand il a son képi, ses gants et son bâton blancs. La nuit, les dangers de la circulation sont accrus faute d'une bonne visibilité. Le képi, la cape, le bâton et les gants à crispins blancs se détachent sur le fond plus sombre des édifices: les surfaces blanches réfléchissent les moindres lumières alors que les surfaces noires les absorbent. Le piéton, comme l'automobiliste, voit mieux l'agent qui règle la circulation et qui est, lui-même, mieux protégé. |
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Bien enfermé dans son scaphandre, l'homme respire l'air qu'on lui envoie par un tuyau. Il peut aussi respirer l'air contenu dans un réservoir qu'il transporte avec lui: un petite soupape laisse échapper les bulles de l'air expiré par le scaphandrier. Le scaphandrier est descendu dans l'eau et remonté à la surface par une corde de sûreté, fixée à la ceinture de sa combinaison étanche. Il respire de l'air comprimé, envoyé de la surface par un tuyau souple, jusque dans le casque, muni d'un hublot de verre pour assurer la visibilité. Dans les scaphandres autonomes, des bouteilles d'air comprimé sont fixées au dos du plongeur, et reliées au masque par un tuyau et un détendeur. Le plongeur peut alors nager avec une totale indépendance. |
Pour se protéger des soldats, des pillards ou des bandits, autrefois, les habitants des villes se réfugiaient derrière une ceinture de remparts, de tours, de portes et de fossés. Certaines villes actuelles ont gardé leurs belles, mais inutiles, fortifications. Ces murs qui entourent encore, comme une ceinture, un certain nombre de villes, rappellent qu'au Moyen Âge, une cité prospère devait être prête à résister aux attaques d'un ennemi qui était souvent son proche voisin. A une période plus récente, le long des frontières, des ouvrages d'art furent édifiés, les plus célèbres par Vauban, pour protéger le pays d'une invasion étrangère. Les fortifications de Paris n'ont été démolies qu'après la première guerre mondiale. |
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En utilisant les paniers, les brouettes, les chariots tirés par des mulets, des chevaux ou des bufs. Tout ce qui pouvait être porté était traîné sur des plans inclinés faits de troncs d'arbres ou de terre et qui montaient en pente douce jusqu'au lieu de la construction. Le transport des matériaux se faisait dans des chariots traînés par des chevaux dont le rendement ne fut efficace qu'à partir du XII' siècle, avec l'utilisation du collier. L'élévation des pierres se faisait à dos d'homme, à l'aide de plans inclinés, de poulies, de palans, de treuils et de leviers élémentaires. L 'édification d'un château fort ou d'une cathédrale demandait parfois un siècle d'efforts. |
L'eau salée gèle à une température plus basse que l'eau pure. Le sel qui se mélange à la neige la fait fondre et l'empêche de regeler si le froid persiste. On évite ainsi la formation du verglas qui est très dangereux. Le mélange d'eau et de sel se solidifie à une température nettement inférieure à 0 °C. Lorsqu'on jette du sel sur la neige, on empêche la couche superficielle, qui a tendance à fondre en partie, de se solidifier si la température s'abaisse au cours de la journée et surtout de la nuit. D'autre part, le sel emprunte de la chaleur à la neige et à la glace et accélère la fusion de la masse gelée. |
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Quand on souffle dans l'eau, il se forme des bulles d'air. Si l'eau est savonneuse, elle entoure chaque bulle d'une mince pellicule et en fait un vrai petit ballon qui peut s'envoler. La surface d'un liquide se comporte comme une membrane élastique. Une goutte d'eau savonneuse est limitée par une mince pellicule superficielle qui joue le rôle d'un sac de caoutchouc. La pression du gaz que l'on envoie dans la goutte d'eau permet à la membrane de se tendre, en prenant une forme sphérique car la pression du gaz est égale à tous les points de l'enveloppe élastique. |
Le jet d'eau est poussé avec force jusqu'à une certaine hauteur, puis, à cause de la pesanteur, l'eau, séparée en fines gouttelettes par la résistance de l'air, retombe comme un brouillard. L'eau du jet s'élève vers le ciel parce qu'elle est propulsée par une force qui lui permet de lutter contre la pesanteur. Mais l'accélération de la pesanteur oppose une résistance à la montée de l'eau, et bientôt la vitesse du jet sera nulle. La masse d'eau sera de nouveau attirée par la terre, en décrivant une courbe, mais toujours freinée par l'air, elle se divisera en gouttelettes de formes aérodynamiques qui arriveront sur le sol en ordre dispersé. |
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Quand l'eau se transforme en glace, elle augmente de volume et fait éclater les tuyaux comme un vêtement devenu trop étroit. L'eau a la propriété d'augmenter de volume en se congelant. Au cours de ce changement d'état, une pression si forte s'exerce sur les parois des récipients qui contiennent la glace ainsi formée, qu'il peut y avoir rupture des tuyauteries ou des canalisations. |
Ils rouillent surtout si on les expose à l'humidité qui favorise la formation de la rouille. La rouille est la combinaison de l'oxygène de l'air avec le fer. Elle peut détruire complètement les outils si on les abandonne longtemps à l'extérieur. A la température ordinaire, le fer se combine à l'oxygène de l'air pour former de l'oxyde de fer. En présence d'air humide, une plaque de fer se recouvre d'oxyde de fer hydraté, la rouille, poreuse, et perméable à l'air et à l'humidité. Aussi la réaction se fait-elle peu à peu dans l'épaisseur du métal, qui finit par être rongé. Une couche de graisse ou d'huile limite la corrosion. Les outils sont souvent faits d'aciers spéciaux, contenant du chrome et du nickel, métaux inaltérables. |
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Les portes s'ouvrent automatiquement de deux manières: soit quand une personne déclenche le mouvement d'ouverture en passant sur une pédale cachée sous le paillasson, soit par le même mécanisme que celui de la mise en marche de l'escalier roulant. Les mouvements des portes automatiques sont assurés par des servomécanismes hydrauliques, pneumatiques ou électriques. La commande de ces mécanismes s'effectue par le passage d'une personne actionnant une pédale placée sous un tapis, ou coupant un faisceau lumineux dirigé sur une cellule photoélectrique. |
Un mur qui penche risque de tomber. Le maçon qui veut construire un mur d'aplomb vérifie son travail en appliquant un fil à plomb contre le mur car le poids tend toujours le fil à la verticale. Pour que la stabilité d'un corps soit assurée sur son support, il faut que la verticale qui passe par le centre de gravité traverse cette base; dans le cas contraire il y a risque d'écroulement du mur. Le fil à plomb indique la direction de la pesanteur. En deux lieux de la terre très rapprochés, les verticales sont parallèles. Le maçon assure la verticalité de la construction en comparant la direction du fil à plomb et celle de la maçonnerie. |
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Les usines ont de grandes cheminées pour évacuer une grosse quantité de fumée. Elles déversent cette fumée très haut dans le ciel pour que les personnes vivant dans le voisinage, ne respirent pas un air malsain, vicié et rempli de poussières. Les usines rejettent des produits gazeux qui sont de véritables poisons pour l'organisme. La loi oblige les industriels à prendre des précautions pour éviter la pollution de l'air. Les hautes cheminées déversent les substances nocives en altitude; un brassage partiel s'opère, une destruction des poisons s'amorce, qui limite, d'une manière très imparfaite cependant, les risques de respirer un air malsain. |
Parce que aujourd'hui, c'est maintenant. Hier c'était avant de dormir, et lorsque nous aurons passé encore une nuit dans notre lit, ce sera demain. Le temps se déroule du passé vers l'avenir d'une manière irréversible. Le jour et la nuit marquent le rythme de l'activité humaine, la terre étant entraînée dans un perpétuel mouvement de rotation sur elle-même. Le temps se mesure à l'aide de divers instruments allant du modeste sablier au plus précis des chronomètres. Il se marque à l'aide de diverses unités et selon des équivalences irrégulières: seconde, minute, heure, jour, semaine, mois, année, siècle... Le calendrier permet d'organiser le temps futur et de classer le temps passé. |
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Quand je suis dans la lumière, je fais de l'ombre. Dès que je me déplace, mon ombre me suit. Elle ne peut pas rester là où je ne suis plus puisque c'est moi qui fais cette ombre en empêchant la lumière de passer. Le corps est opaque, Il crée un écran entre le soleil et le sol, et l'ombre se forme dans la partie de l'espace non frappée par les rayons du soleil. L'ombre se déplace évidemment en même temps que l'observateur, responsable de la formation de cette ombre. Elle ne s'efface qu'avec la disparition de la source lumineuse. Au théâtre, on évite les ombres en multipliant les sources lumineuses autour des objets et des personnages. |
Parce qu'elle avance en même temps que nous, aussi vite que nous, qu'elle bouge si nous bougeons et s'arrête quand nous nous arrêtons. L'ombre que nous produisons est créée par la position de notre corps, à un moment donné. SI nous bougeons, ou nous déplaçons, notre ombre évidemment, bouge et se déplace exactement comme nous. L'ombre suit fidèlement les mouvements de notre corps. Chacun connaît d'ailleurs l'expression << Suivre quelqu'un comme son ombre >>. On peut cependant considérer qu'on peut marcher sur l'ombre de ses pieds ou s'allonger sur l'ombre de son corps. |
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C'est parce que l'air n'a pas de couleur. Si on sait qu'il y a courant d'air, c'est parce qu'on le sent passer, qu'on voit bouger les rideaux, qu'on entend claquer les portes ou les fenêtres. Le courant d'air est un déplacement de masses d'air froid venues remplacer des masses d'air chaud qui s'élèvent dans le ciel ou s'échappent d'un local. En petite quantité l'air est incolore: on ne peut donc le voir, ni voir ses déplacements. Mais notre peau, recevant le choc des particules gazeuses en mouvement, enregistre une sensation de pression et de froid que l'évaporation de notre transpiration peut encore rendre plus remarquable. |
Les hommes et les animaux ont besoin de nourriture pour avoir de la force. L'automobile a besoin de l'essence dont la vapeur enflammée par l'étincelle des bougies explose dans les cylindres et pousse les pistons. L'essence est la source d'énergie nécessaire au fonctionnement du moteur à explosion. L'essence se vaporise dans le carburateur et le cylindre reçoit un mélange d'air et de vapeur d'essence très combustible. La combustion se fait par une étincelle électrique et l'énergie calorifique ainsi libérée se transforme en énergie de mouvement, par un système de pistons, bielles, et engrenages, qui entraînent, en définitive, la rotation des roues. |
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Le moteur contient des pièces qui tournent, se déplacent ou se frottent. Ces frottements ralentissent les mouvements du moteur, et provoquent l'usure rapide des pièces. L 'huile adoucit les frottements, facilite les glissements, et évite l'usure du moteur. Un moteur automobile comporte un grand nombre d'éléments mobiles, tournant à grande vitesse: pistons, bielles, arbre moteur, etc. L'ensemble est soumis à des températures élevées et demande, pour un bon fonctionnement, un graissage permanent obtenu par l'huile circulant sous pression grâce à une pompe. L'huile, refroidie par l'eau du radiateur, participe indirectement au refroidissement du moteur. |
Un homme peut courir en terrain plat mais il ralentit sa marche dans une côte. De même, la boîte de vitesses permet de limiter la vitesse de la voiture pour que toute la puissance du moteur soit appliquée à monter lentement la côte. De par leur construction, les moteurs d'automobiles de modèles courants ne fonctionnent correctement qu'entre des vitesses de rotation limites. Au-dessous de 1 000 t/mn environ, il y a risque de calage, au-dessus de 5000 t/mn, risque de détérioration des éléments mécaniques. La boîte de vitesses, grâce à un système d'engrenages ou pignons, permet d'adapter, à chaque instant, la vitesse du moteur à celle des roues motrices et de faire tourner le moteur à un régime optimum. |
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Le moteur d'une voiture qui tourne s'échauffe considérablement: étincelles, explosions, frottements. Il faut donc le refroidir si l'on ne veut pas que les pièces rougissent et fondent. L'eau du radiateur permet au moteur qui tourne de refroidir. Une grande partie de l'énergie produite par le moteur est transformée en chaleur. Le radiateur contient de l'eau, qui circule autour du moteur et maintient celui-ci à une température acceptable. L'eau, réchauffée au niveau du moteur, revient au radiateur qui sert d'échangeur de température. Le courant d'air, créé par la vitesse du véhicule et souvent activé par un ventilateur, enveloppe constamment le radiateur et assure le refroidissement de l'eau. |
Les sculptures des pneus empêchent le dérapage. Quand les pneus sont usés et lisses ils dérapent facilement. Il en est de même quand la neige remplit les creux des sculptures. On met alors des chaînes qui mordent dans la neige comme des crampons. Les sculptures du pneu agissent, sur les revêtements de route, comme des crampons qui font adhérer la voiture au sol. Sur une route enneigée les dessins du pneu s'effacent par l'accumulation de la neige dans les intervalles, et le pneu adhère d'autant moins que la neige est plus tassée et glissante. Les chaînes limitent l'accumulation de la neige et assurent un mordant souvent efficace, pour qu'à vitesse réduite, le dérapage soit évité. |
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