Au cours
des siècles, la surface de la terre s'est ridée et plissée, produisant des
creux et des bosses. Les creux forment les vallées ou coulent les rivières.
Les plis font des montagnes ou encore de simples collines.
A l'emplacement actuel des montagnes existait, il y a des millions d'années, de vastes fosses marines, les géosynclinaux, accumulant d'épaisses couches de sédiments. Les fonds marins en s'enfonçant progressivement ont été le siège de phénomènes complexes. En même temps, les mouvements de la croûte terrestre provoquaient des poussées énormes, entraînant le plissement lent des sédiments, puis leur surrection, tandis que les roches cristallines étaient mises à nu par l'érosion. |
La cabine et accrochée à un petit chariot qui se déplace sur
un gros câble incliné, tendu entre deux points de la montagne situés à des
hauteurs différentes. Le chariot est tiré vers le haut ou vers le bas par
un filin qui s'enroule autour du treuil actionné par un moteur.
La cabine du téléphérique est suspendue à un câble transporteur, solidement arrimé au plan supérieur et terminé à l'extrémité inférieure par un lourd contrepoids, reçoivent l'énergie motrice à partir d'un moteur électrique, doublé d'un groupe Diesel de sécurité. L'équilibre est assuré par une benne montante et une descendante diamétralement opposées. Dans le système monocâble le même câble est porteur et tracteur. |
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L'énorme masse d'eau
retenue par le barrage peut faire tourner les turbines d'une usine électrique.
Elle peut aussi arroser les régions sèches par des canaux. Elle peut enfin
régulariser le cours d'un fleuve en retenant l'eau en temps de crue et en
la lâchant en temps de sécheresse.
Les barrages sont établis sur les cours d'eau ou dans un cirque de montagnes, et constituent des réserves d'énergie potentielle. Les masses d'eau s'élèvent derrière le barrage et peuvent ensuite être utilisées suivant les besoins des hommes pour irriguer des terres, lutter contre les crues en régularisant le cours des fleuves. Cette énergie latente de l'eau accumulée est aussi transformée en énergie motrice dans les usines hydroélectriques. |
Ce sont des volcans. Un volcan n'est pas une vraie montagne.
Il s'est d'abord produit un trou dans le sol par ou est sorti, avec violence,
un feu liquide appelé lave, venant des profondeurs de la terre. La
lave coule, puis se refroidit et durcit autour de l'orifice. En s'amoncelant
elle forme le cône du volcan.
Sous la mince couche de roches qui constitue l'écorce terrestre, se trouve dans la zone des magmas constitués de matériaux plus ou mois fluides. Des pressions énormes s'exercent sur la croûte externe qui se déforme et parfois se fissure sur toute son épaisseur. Un volcan naît alors, par le jaillissement des matériaux en fusion. La lave, souvent incandescente, s'écoule par le cratère et se solidifie en se répandant sur les pentes du cône volcanique. |
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La terre
est entourée d'une écorce sous laquelle bout une masse énorme de roches
fondues par une chaleur que nous avons peine à imaginer. Les mouvements
de cette masse en fusion secouent l'écorce terrestre et provoquent les tremblements
de terre.
Il semble que les séismes, souvent liés à l'activité volcanique, soient la manifestation de mouvements de grande amplitude, affectant les couches profondes. Cette activité aboutit à des fractures, à des affaissements et à des surrections d'où naissent les grands reliefs montagneux et les fosses marines. |
Malgré le
soleil d'été, il fait parfois très froid en haut des montagnes. Plus la
montagne est haute, plus il fait froid sur son sommet, et plus il reste
de neige.
Lorsqu'on s'élève en altitude, la température s'abaisse d'environ un degré pour une dénivellation de 180 mètres. En haute montagne, l'été, la température diurne reste souvent au-dessous de 0 degré. Et, s'il fait plus chaud, la neige accumulée fond tout de même difficilement car les nuits sont glaciales. De plus, la neige fondue est souvent remplacée par de nouvelles chutes estivales. Dans nos régions, le niveau des neiges éternelles se situe à partir de 2700 mètres environ. |
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Les miroirs reflètent
les images et renvoient la lumière. Les murs et les parois renvoient les
sons et les bruits. Assez loin, devant un rideau d'arbres, un mur ou une
paroi de rocher, on peut entendre revenir le cri poussé quelques secondes
avant.
Lorsqu'une onde sonore rencontre un mur ou une paroi rocheuse, elle se réfléchit vers sa source. Ainsi naît l'écho, particulièrement net si le son émis est bref et si les ondes sonores arrivent à peut près normalement à la surface réfléchissante. Les impressions sonores persistent sur l'oreille pendant 1/10 de seconde. Il n'y a écho que si la distance parcourue par le son jusqu'à l'obstacle est supérieure à 17 mètres, la vitesse du son dans l'air étant de 340 mètres par seconde. |
Les grottes
sont des cavités profondes produites par l'eau qui creuse certaines roches
calcaires. Il y a des grottes ou cavernes, à flanc de montagne, qu'habitaient
les premiers hommes. Il y a des grottes souterraines qu'explorent les spéléologues.
Dans les pays calcaires, la roche est souvent percée de grottes. L'eau de pluie chargée de gaz carbonique décompose lentement le carbonate de chaux, constituant essentiel des calcaires, et pénètre en profondeur par les fissures des roches, qui, lentement sculptées de l'intérieur, finissent par s'effondrer pour donner naissance à des cavernes profondes ou à des gouffres impressionnants souvent décorés de stalactites pendantes et de stalagmites surgissant lentement du sol. |
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En soufflant, le vent
fait des vagues à la surface de la mer, petites ou grosses selon sa force.
Les marées agissent aussi sur la mer, en montant et en descendant. Par temps
calme, les vagues viennent de très loin, là où le vent souffle.
Au large, par temps calme, la surface de la mer est ridée de grandes ondulations se succédant à périodes régulières. C'est la houle, due à des vents violents qui ébranlent les eaux et qui soufflent fort loin du lieu où leur effet est perceptible. Les vagues se superposent à la houle. Elles sont dues à des vents locaux, qui agitent l'eau en surface, parfois violemment; les vagues, freinées par la plate-forme continentale, déferlent sur la plage. |
Quand le
soleil ou la lune sont au-dessus de la mer ils attirent l'eau vers eux;
La mer se gonfle et monte. Mais comme la terre tourne, les astres n'étant
plus au-dessus d'elle, la mer redescend et c'est bientôt la marée basse.
Les marées sont des oscillations périodiques du niveau marin, sorte de gonflement dû à l'attraction que la lune et le soleil exercent sur l'hydrosphère. Lorsque le soleil et la lune sont en conjugaison, leurs effets s'ajoutent pour donner les marées de vives eaux; leurs effets se retranchent lorsqu'ils sont en quadrature, et c'est la période de mortes eaux. |
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L'eau des fleuves qui
se jettent dans la mer provient des nuages qui se sont formés par l'évaporation
de l'eau de la mer et qui ont amené la pluie sur la terre. Si bien que c'est
toujours la même eau qui va de la mer à la terre et de la terre à la mer.
Les fosses marines sont de gigantesques réservoirs, alimentés par les pluies collectées en grande partie sous forme d'eaux de ruissellement. Une évaporation intense et continuelle s'effectue sous l'action de la chaleur solaire. Évaporation et précipitations s'équilibrent, aidées en cela par le fait que mers et océans communiquent entre eux et brassent leurs eaux. Les variations de niveau, indépendamment des marées, sont faibles. |
La mer reflète
le ciel. Elle est plus bleue par ciel clair et plus grise par ciel couvert.
Elle change aussi selon la couleur du fond, la profondeur de l'eau et le
sable qu'elle charrie.
L'eau de mer absorbe une partie des radiations colorées qui composent la lumière blanche. La dominante bleue des heures ensoleillées provient de ce que les radiations rouges, jaunes, vertes sont absorbées les premières, les radiations bleues plus pénétrantes étant alors diffusées. La couleur de l'eau change selon les heures ou les saisons, car l'absorption des rayonnements se fait différemment selon le degré d'insolation et l'obliquité des rayons solaires. Elle change aussi selon la nature du fond marin. |
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Quand on met du sel dans
l'eau, il disparaît, il se dissout. Mais l'eau est devenue salée. Le sel
de l'eau de mer provient des roches dissoutes et des fleuves qui apportent
depuis très longtemps le sel dissous sur leur passage.
Pendant des milliards d'années, les eaux de pluie ont lessivé les roches, dissolvant une partie des sels qui les constituent. Les eaux de ruissellement déversent chaque année, des millions de tonnes de minéraux dans les fosses marines. Les eaux des mers sont plus salées que les eaux continentales et ce, en raison de l'évaporation d'une partie de l'eau, qui conduit à une salinité constante. Salinité particulière à chaque mer considérée. |
Les personnes
sourdes mettent dans leur oreille un cornet qui rassemble les ondes sonores.
Le coquillage est aussi un cornet qui renforce les bruits imperceptibles
qui nous entourent et qui produisent ce bourdonnement ressemblant au bruit
de la mer.
Le coquillage, à condition d'avoir une certaine ouverture, se conduit comme un résonateur. Sa cavité spiralée est remplie d'air. Les sons produits au voisinage de l'embouchure vont faire vibrer l'air accumulé à l'intérieur, et par réflexion sur la paroi, il y a création d'ondes stationnaires. Pour un nombre de vibrations bien déterminé, par seconde, le son est renforcé. On entend alors un bruit sourd qui rappelle celui de la mer. |
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Ils sont construits le
long des côtes pour guider les navigateurs la nuit. Chaque phare a un feu
différent des autres, en couleur et en durée. Par ce moyen, le navigateur
reconnaît le nom du phare et l'endroit où il est placé.
Dans l'antiquité, une haute tour au sommet de laquelle brûlait un feu, jour et nuit, avertissait les navigateurs des dangers de la côte. Ce n'est qu'au début du XIXe siècle que Fresnel mit au point une optique perfectionnée, munissant les phares de lentilles à feu tournant, se différenciant de la lumière d'une étoile. Ce feu, balaie l'horizon marin en tous sens, et permet non seulement de repérer les dangers, mais aussi d'identifier chaque phare par la combinaison des éclats et des éclipses. |
La terre
est ronde. C'est la partie la plus élevée du bateau qui apparaît tout d'abord
à l'horizon avant que la coque ne se découvre petit à petit. Quand le bateau
s'éloigne, la coque semble s'enfoncer dans l'eau, alors que le mât reste
encore visible.
Le bateau disparaît derrière l'horizon, non pas d'un seul coup, mais comme s'il s'enfonçait, du fait de la sphéricité de la terre. Si la terre était plate, on verrait toujours l'ensemble du bateau, de plus en plus petit au fur et à mesure de l'éloignement, mais entier. |
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Dans le fond de l'oreille
se trouve un minuscule organe qui nous donne le sens de l'équilibre. Sur
un bateau secoué par les vagues cet organe se fatigue et les passager éprouvent
une sorte de vertige et d'écurement causé par le manque d'équilibre...
et aussi par l'inquiétude.
Certains sourds-muets et les très jeunes enfants sont réfractaires au mal de mer, tandis que les sujets émotifs sont plus volontiers malades. Les causes du mal de mer sont complexes, mais proviennent largement d'une irritation anormale de l'oreille interne - siège de l'équilibration - associée au tiraillement des viscères dû au tangage. Enfin, le dérèglement des réflexes est d'autant plus intense que les éléments du psychisme collaborent au désarroi organique. |
C'est le
vent qui souffle dans les voiles déployées qui fait avancer le bateau. Pour
le diriger on oriente les voiles par rapport à la direction du vent. Si
le vent est favorable, on fait de très long parcours. Nos ancêtres n'avaient
que ce moyen pour traverser les mers.
L'énergie éolienne est le carburant du voilier. Soumise à l'action du vent, la voilure entraîne le bateau selon une direction résultant d'une force propulsive, s'exerçant selon l'axe du bateau, et de la force gîte et dérive, perpendiculaire au même axe. Le bateau ne progresse jamais face au vent, mais, en louvoyant, d'habiles manuvres du gouvernail et d'un jeu de voiles permettant de <<serrer>> le vent plus ou moins. |
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Parce que les courants
marins et la violence de la mer ont porté ailleurs les grains de sable et
qu'il ne reste sur la plage que des galets arrachés aux rochers ou aux falaises
voisines. Heureusement, les courants marins portent le sable sur d'autres
plages.
Le sable provient de la destruction de roches granitiques qui peuvent être les roches côtières. Mais une grande partie du sable est apportée par les eaux des fleuves, charriée ensuite par les courants marins. Les bandes sablonneuses sont fréquentes le long du littoral mais leur importance dépend de la nature des roches côtières et de la puissance de la mer. Les plages ne sont pas immuables et peuvent être détruites par la mer elle-même. On crée des plages à l'aide de digues et d'épis disposés convenablement. |
Les galets
sont des pierres que la mer ou le torrent font rouler les uns contre les
autres. En se frottant, elles s'usent et se polissent. En roulant longtemps,
elles finissent par s'arrondir.
Les eaux de ruissellement et les intempéries détachent des fragments de roche qui s'accumulent dans le lit des torrents et des cours d'eau, ou au bord des côtes. L'énergie des eau tourbillonnantes des rivières, celles des vagues déferlantes, transportent ces fragments en les entrechoquant sans cesse, usent les aspérités, et modèlent les formes lisses et arrondies des galets. Certains galets striés résultent de l'action érosive de glaciers actuels ou disparus. |
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Ce ne sont pas de vrais
coquillages mais leur moulage en pierre. Il y a longtemps, longtemps, les
coquillages sont tombés dans la boue qui a pris leur forme. Cette boue est
devenue dure et solide. Le coquillage lui-même a disparu, mais il reste
son empreinte dessinée et incrustée dans la pierre.
Les fossiles trouvés dans les couches sédimentaires, sont les empreintes d'êtres vivants, caractéristiques d'une époque de l'histoire de la terre. Certaines espèces ont disparu, tels les trilobites et les ammonites. Beaucoup de mollusques et de mammifères fissiles sont voisins de la faune actuelle, mais d'autres sont vieux de plusieurs millions d'années. L'étude comparative des fossiles permet de classer les sédiments selon leur âge. |
Quand le
soleil est très chaud elle sèche sur place, mais le plus souvent elle pénètre
le sol, s'infiltre partout et disparaît dans la terre où elle alimente les
sources.
Une partie des eaux de pluie s'évapore pour former des brumes et des nuages, une autre s'infiltre dans les sols perméables pour alimenter les sources et les rivières souterraines. Dans les dépressions imperméables elle forme étangs et marécages. La plus grande partie ruisselle au hasard des pentes et grossit les cours d'eau. |
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L'eau de pluie pénètre
dans la terre et s'y enfonce petit à petit, Quand elle rencontre une couche
de terrain imperméable, elle s'arrête et forme une nappe d'eau. Pour atteindre
cette nappe, il faut creuser un puits.
L'eau de pluie s'infiltre en partie dans les roches perméables ou fissurées, et forme une nappe souterraine, en rencontrant des couches imperméables. On peut utiliser cette eau en creusant un puits jusqu'à la nappe, dont l'abondance est fonction de la chute des pluies. Si les roches forment une cuvette, et si une nappe captive est emprisonnée entre deux couches imperméables, c'est un puits artésien, d'où l'eau sort en jaillissant. |
C'est un
énorme réservoir destiné à distribuer l'eau dans les maisons. Pour cela,
on le construit sur une hauteur, comme autrefois les châteaux, ou bien on
le place sur une tour afin que l'eau ait assez de pression pour circuler
dans les tuyaux jusqu'aux maisons éloignées.
Dans de nombreux villages, on peut voir sur une colline, ou sur une hauteur, une tour à l'architecture moderne. C'est un réservoir qui collecte l'eau des sources proches, amenée au point le plus haut par des pompes et redistribuée sous pression, par des canalisations dans les maisons des agglomérations avoisinantes. |
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C'est toujours de l'eau
de pluie. Elle s'infiltre dans le sol, puis sort de la terre en mince filet
: c'est la source de la rivière. Il s'y ajoute l'eau de fonte des neiges
et des glaciers qui coule en torrents le long des pentes des montagnes.
La rivière grossit ainsi peu à peu.
Les pluies et l'eau de fusion des masses neigeuses dévalent les pentes et les ruisselets ainsi formés se groupent systématiquement en rivières, qui, à leur tour, se retrouvent dans un collecteur général, le fleuve, lequel coule à une altitude plus basse, sur une pente plus douce. Le réseau fluvial draine, vers la mer, l'ensemble des eaux de ruissellement. |
Sur la terre,
les objets peuvent tomber, c'est-à-dire qu'ils ont l'air d'être attirés
vers le sol. Quand il y a une pente, les choses qui sont en haut, glissent
ou roulent vers le bas. L'eau aussi est obligée de suivre la pente du lit
de la rivière.
L'eau de la rivière, comme tous les corps, est attirée vers le centre de la terre par la pesanteur. Elle se déplace donc en suivant le lit qu'elle s'est creusé et suit la pente du sol qui va la conduire insensiblement vers la fleuve ou la mer qui l'absorbera. |
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Comme celle d'une glace,
la surface de l'eau est lisse et brillante : c'est aussi un miroir. Mais
pour s'y voir, il faut se pencher au-dessus de l'eau calme, et cela est
dangereux.
La surface de l'eau tranquille est comparable à celle d'un miroir sur lequel viennent se réfléchir les points lumineux. Mais le miroir de l'eau est transparent, si bien que l'il peut y distinguer à la fois les images réfléchies par la surface et les diverses choses qui se trouvent dans l'eau. C'est le fond sombre de la rivière ou de l'étang, avec sa vase, ses pierres et ses herbes, qui joue le rôle de la couche métallisée d'un miroir et permet à l'il de mieux voir les rayons réfléchis. |
La pierre,
en tombant, heurte l'eau en un point précis de la surface. Le choc forme
des vagues qui partent dans toutes les directions à partir de ce point,
et dessinent des ronds comme ceux d'un compas. Ces ronds s'agrandissent
et disparaissent.
Lorsqu'une pierre frappe l'eau en un point, il se produit un ébranlement du milieu liquide, qui se transmet de proche en proche par une série de vibrations, déterminant les rides de la surface. L'énergie fournie se répartit en ondes concentriques sur des circonférences qui vont s'agrandissant. |
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En période normale, l'eau
des rivières coule tranquillement entre les rives. Quand surviennent des
pluies violentes ou répétées, la terre n'absorbe plus l'eau qui ruisselle
et va gonfler les cours d'eau qui débordent dans la campagne.
A la période de la fonte des neiges, à la saison des pluies, le niveau d'un cours d'eau de régime régulier peut monter suffisamment pour quitter le lit de la rivière et s'étaler plus ou moins profondément vers les berges. Il arrive, pour les cours d'eau à régime régulier, qu'une pluie torrentielle suffise pour que le niveau monte brusquement de plusieurs mètres en quelques heures provoquant des inondations imprévisibles et catastrophiques. |
La roue du
moulin est munie de palettes. L'eau du canal, en tombant sur une palette,
la pousse et fait tourner la roue; une autre palette se présente à son tour
sous la chute d'eau et puis une autre... et le mouvement continue sans arrêt.
L'eau du torrent ou de la rivière recèle, dans son flot, l'énergie de mouvement, laquelle est fonction de la masse et de la vitesse de l'eau. La roue du moulin est munie d'un certain nombre d'ailettes ou aubes, réparties régulièrement sur le périmètre de la roue et dont l'axe de rotation est placé à une hauteur telle que plusieurs ailettes soient en contact avec le liquide. L'énergie de l'eau repousse les ailettes, et impriment un mouvement de rotation à la roue. |
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Les ailes des moulins
à vent s'arrêtent quand il n'y a pas de vent, tandis que les moulins modernes
fonctionnent sans arrêt grâce à la force hydraulique ou à l'électricité.
Dans notre siècle de vitesse les vieux moulins sont abandonnés.
L'énergie du vent a longtemps été utilisé pour diminuer la peine des hommes. Mais la technique moderne a trouvé d'autres sources d'énergie, plus efficaces, plus rapides que l'énergie éolienne. Mais on peut encore voir, en Hollande, nombre de vieux moulins à vent en fonctionnement, qui assurent le pompage des eaux des polders. |
Les rayons
du soleil chauffent la Terre. Les régions de l'équateur en reçoivent beaucoup,
et sont très chaudes. Mal placées, les régions des pôles reçoivent beaucoup
moins de rayons : elles sont très froides. La France se trouve entre ces
deux zones : elle n'est ni trop chaude, ni trop froide.
La ligne des pôles n'est pas perpendiculaire au plan de l'orbite terrestre. Aussi les rayons du soleil, aux diverses époques de l'année, arrivent-ils plus ou moins obliques, en un seul lieu, selon la latitude. Les variations de température sont faibles dans les régions intertropicales où il fait toujours chaud. Les rayons solaires arrivent très obliquement au pôle et dans les pays situés près du cercle polaire où il fait frais, même en été. |
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Quand le soleil ne brille
pas, c'est parce qu'il y a, entre lui et nous, des nuages ou des fumées
qui forment un rideau. Mais s'il fait jour, c'est que le soleil est derrière
les nuages.
Le soleil envoie chaque jour de la lumière à la terre. Quand les nuages, formés de gouttelettes d'eau, de fumées et parfois de poussières, sont épais et largement accumulés dans l'atmosphère, les rayons solaires sont en partie réfléchis ou diffusés par les nuages. Le ciel parait gris. On ne voit pas le soleil qui brille pourtant au-dessus de la couche nuageuse. |
Certains
gros nuages sont chargés d'électricité. Il se produit entre eux de très
grandes étincelles qui sont les éclairs. Les bruits qu'il font est le tonnerre.
Les nuages tombent en pluie violente.
Lorsqu'il fait chaud, il se produit de brusques condensations de la vapeur d'eau dans les couches élevées et plus froides de l'atmosphère : d'où formation de nuages. Les frottements répétés entre les gouttelettes d'eau des nuages créent des charges électriques, qui se localisent en des points différents. Des différences de potentiel énormes existent alors entre deux nuées ou entre le sol et le nuage. L'éclair jaillit qui rétablit l'équilibre électrique. |
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Quand le soleil brille,
et qu'il pleut en même temps, la lumière du soleil est séparée en sept couleurs
par les gouttelettes d'eau. Sans le soleil et sans pluie, il n'y a pas d'arc-en-ciel.
L'arc-en-ciel traverse le ciel de sa courbe lorsqu'il pleut, et que le soleil brille entre les nuages. Les rayons solaires, frappant les fines gouttelettes d'eau sous un certain angle, sont réfractés puis dispersés, comme lorsqu'ils traversent un prisme. Les radiations colorées qui composent la lumière blanche sont visibles dans les sept bandes de l'arc-en-ciel; on peut les observer en tournant le dos au soleil : elles forment un arc de cercle qui a pour centre le soleil lui-même. |
Certaines
belles journées d'avril peuvent faire croire que les froids sont terminés
et donnent envie de s'habiller plus légèrement. Or avril ménage des surprises,
il faut attendre le mois de mai pour avoir un temps plus sûr et pouvoir
se vêtir comme on le désire.
C'est un adage populaire reposant sur l'expérience de notre climat. En avril, il y a de belles journées ensoleillées qui donnent envie de se libérer des vêtements d'hiver. Mais le temps est souvent variable et ce n'est qu'en mai que la chaleur est suffisante pour qu'on ne risque plus alors un refroidissement par une variation brusque de la température. |
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Quand nous respirons,
nous rejetons de la vapeur d'eau au moment où nous soufflons. On ne la voit
pas habituellement, mais quand il fait froid, cette vapeur se transforme
en fines gouttelettes d'eau qui la font ressembler à un petit nuage.
Au cours de la respiration, les poumons rejettent de la vapeur d'eau, généralement invisible. Mais le froid condense la fine vapeur tiède venue des poumons, en une accumulation de particules plus denses, proches de l'état liquide. C'est ce brouillard de gouttelettes d'eau que l'on voit s'échapper de la bouche ou des fosses nasales, quand la température est basse. |
C'est parce
que le froid, qui transforme l'eau en glace, transforme en flocons les gouttelettes
d'eau des nuages. Les flocons sont faits de petits grains de glace. Au lieu
de pleuvoir, il neige souvent en hiver.
Pendant l'hiver, les rayons du soleil arrivent obliquement dans nos régions. Chaque unité de surface reçoit moins de chaleur qu'en toute autre saison. L'air atmosphérique est suffisamment froid, même au niveau de la croûte terrestre, pour que les gouttelettes d'eau se transforment en cristaux de glace qui constituent les flocons de neige et parviennent jusqu'au sol sans avoir fondu. |
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Quand le thermomètre
marque moins de zéro degré, le grand froid transforme l'eau des lacs en
glace. La surface gèle d'abord, mais, si le froid persiste, la couche de
glace s'épaissit de jour en jour.
En hiver, dans nos régions, il arrive souvent que la température s'abaisse au-dessous de 0° centigrade. L'eau des lacs se prend en glace sur une épaisseur qui dépend des rigueurs du froid. Les eaux plus profondes ne gèlent pas facilement et restent un asile pour les poissons et les animaux aquatiques dont la survie est assurée. On sait que l'eau à 4° est plus lourde que l'eau à 0° la glace monte et flotte, l'eau non gelée reste au fond. |
Notre ami
le chien n'a pas toujours été aimé et soigné comme il l'est aujourd'hui.
Il a été longtemps méprisé et maltraité et, quand le froid, le vent, la
pluie faisait rage les pauvres chiens étaient les seuls à rester dehors.
Nombre de locutions qui utilisent le mot "chien" comme complément de nom, expriment un désagrément quelconque. L'idée vient de ce que le chien était autrefois considéré comme un être vil et désagréable. On dit "un temps de chien" pour parler d'une pluie diluvienne, d'un temps de neige ou d'un grand froid. |
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La nuit, la terre se
refroidit beaucoup plus que l'air. La vapeur d'eau se transforme en gouttelettes
sur l'herbe et les plantes froides : c'est la rosée du matin. S'il fait
très froid, la rosée gèle et forme une couche de glace fine : c'est le gelée
blanche.
La nuit, la température s'abaisse. D'octobre à avril, dans nos régions, il arrive qu'il fasse assez froid, pour que la vapeur d'eau, au niveau du sol, se prenne en fins cristaux de glace, qui s'accrochent aux herbes ou à la terre. La gelée blanche fond si la température de l'air se réchauffe suffisamment. |
Lorsqu'il
n'y a pas de vent, la fumée s'élève droit dans le ciel. Quand nous la voyons
s'incliner à droite, à gauche ou dans tous les sens, c'est que le vent souffle
et l'entraîne avec lui dans sa direction.
Les fines particules, solides, liquides ou gazeuse qui composent la fumée, au fur et à mesure qu'elles cherchent à s'élever dans l'air, se heurtent contre les couches atmosphériques, et se glissent en un chemin sinueux, en perdant peu à peu l'énergie qu'elles possédaient du fait de leur température plus élevée que celle de l'air ambiant. Elles finissent par se mélanger à l'air assez rapidement, surtout s'il y a du vent. |
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Nous avons cette impression,
mais en réalité ils ne se rejoignent pas. Plus les arbres sont loin, plus
ils semblent petits et plus la distance qui sépare les deux rangées semble
diminuer.
L'angle sous lequel l'il voit un objet diminue avec l'éloignement. Le pouvoir séparateur de l'il varie avec les individus, mais il a une limite. Si la largeur de la route est vue sous un angle inférieur à une minute environ, pour une vue normale, tous les points de cette largeur sont confondus. L'il ne peut plus les séparer. Les arbres semblent se rejoindre à l'infini, les points de l'un n'étant plus distincts de ceux de l'autre, sur la rétine. |
De même que
le sang circule dans notre corps, un liquide circule à l'intérieur des arbres.
Dans les pins, ce liquide très épais et poisseux appelé "résine",
peut servir à fabriquer différents produits. On fait des fentes dans l'arbre
et on accroche des petits pots pour recueillir la résine qui coule.
Les conifères exsudent un liquide précieux, une oléorésine, la gemme, dont on extrait un grand nombre de produits industriels, tels que l'essence de térébenthine, la colophane, la résine. Les gemmeurs incisent le tronc de l'arbre sur une hauteur d'une dizaine de centimètres et fixent un godet, le crot, lequel recueille la gemme qui s'écoule. Il est fréquent de voir les gemmeurs au travail dans la forêt landaise. |
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L'aiguille de la boussole
est un petit aimant. Un gros aimant attire toujours un petit aimant. La
Terre est un gros aimant dont le pôle nord attire une pointe de l'aiguille
de toutes les boussoles. Heureusement pour les marins et les aviateurs.
La Terre se comporte comme un gigantesque électro-aimant, dont le champ magnétique serait dû, sans doute, à des courants électriques parcourant le noyau métallique qui forme le centre de la terre, eux-mêmes fonction de la rotation de la Terre. L'aiguille aimantée, soumise à l'action du champ magnétique terrestre, s'oriente selon une direction qui varie avec le lieu. Dans nos régions, cette direction est sensiblement du sud au nord, et varie légèrement dans le temps. |